22ième heure
Nous traversons le bazar sans trop d’encombre et nous rapprochons de Ouestmur, bien que j’ai une mauvaise impression depuis quelques temps. Je demande à Olorae d’ouvrir l’œil et nous constatons rapidement que deux humains nous suivent avec une relative discrétion. Ça commence à faire beaucoup de monde qui s’intéresse à moi, juste le jour où j’ai un œuf de dragon à transporter discrètement en ville… trop de monde pour être une coïncidence. Je suis prêt bien sûr et je m’attend à une attaque sur le pont désert que nous devons traverser.
J’étais prêt à tout sauf à voir surgir un troisième humain de l’eau. L’individu a bondit sur le pont avec une agilité incroyable et a méchamment blessé Olorea. Le combat a été féroce et j’ai été moi-même sévèrement touché. J’ai donc pris ma dernière potion de soin et là… un voile rouge devant les yeux. J’ai bien sentis un arrière goût dans cette potion et une odeur proche de la poudre que consommait feu mon cousin Thamil’or N'a Shezrrizen [potion qui était trafiqué depuis quelques scénar et que j'avais marqué sur ma feuille, mon perso, ignorant lui ce fait. Il acquière d'ailleurs une dépendance à la drogue]. Le reste n’est pas clair mais quand Olorea c’est retrouvée seule face à moi, j’ai bien sentit qu’en plus de la substance une présence malveillante m’a poussé à la tuer. La pauvre n’avait aucune chance… [jet de volonté raté pour résiter à l'épée maudite, Olorea étant de sang Shezrrizen...]
Bon, La potion de soin qu’elle n’avait pas voulu me donner plus tôt sera finalement la bienvenue. J’ai également trouvé sur elle son offrande à Lolth (un livre avec de fines enluminures, probablement de la main d’Olorea, racontant l’histoire d’une descendante de Menzoberra. C’est d’un naïf...) ainsi que de la menue monnaie.
Un des assaillants encore vivant, lui, va me parler. Grâce à mon médaillon, j’entre tout de suite dans sa tête et je me vois ainsi qu’une projection mentale de l’oeuf. En insistant un peu, je comprend qu’il visait en effet l’œuf mais pour le sortir lui même, qu’il est envoyé par l’église de Shar, mais pas par Vyrnyla. Je ne suis pas surpris que l’église de Shar ait des factions rivales, je soupire juste en pensant que dans un environnement aussi hostile que le berceau du culte de la Reine-Araignée, les Shaarites feraient mieux de se serrer le coudes. Enfin, c’est la politique et si c’est comme ça que ça marche au sein du culte de Shar, je m’en accommoderai.
J’achève bien sûr le dernier moine (apparemment, ils appartenait à un sous-culte appelé les « moines de la Lune Sombre ») [un culte "officiel" et que je compte bien réexploiter] et cache les corps du mieux que je peux. Évidement, tout ça à attiré l’attention et je vois déjà des résidents se préparer à appeler la garde. Fuir est une option, mais passer pour la victime en serait une encore plus intéressante. Je n’ai pas besoin de forcer mon talent pour devenir la victime d’une attaque menée par une étrangère, suivie de ses esclaves humain et pour avoir brillamment déjoué cette embuscade [jet de tromperie réussi]. Je n’hésite pas à lâcher une pièce d’or (frappée par une autre maison que la mienne) pour que les corps soient évacués. C’est peut être plus que ce que j’ai gagné jusqu’ici mais c’est le privilège d’être riche !
Enfin, les portes de la ville ! Je me commençais à me dire que toute la ville était au courant que j’avais une oeuf de dragon lié à une des plus grande ennemie de notre (leur?) déesse bien-aimée. On n’en est pas là mais il semble évident que quelque chose à fuité car la garde me parait un peu plus importante que d’habitude et il y a une prêtresse de la Maison Melarn qui semble aux aguets. Ils contrôlent tous le monde, mollement, mais tous le monde quand même. Bon, elle parait plutôt lasse de faire des contrôles mais elle sera d’autant moins malléable que quelque chose va rendre son quotidien plus exaltant. Si ils ne savent pas ce qu’ils cherchent, maquiller la boite devrait suffire a passer sans attirer l’attention. Ca me prendra moins de temps que de tenter de me faire un faux laisser-passer. Je fais ça un peu vite car le temps presse mais ça suffit pour tromper la vigilance de la prêtresse qui est certaine d’avoir laissé passer un coffre à bijoux tout à fait quelconque.
[jet de dextérité brut puisque je ne maitrise pas les outils de charpentier]
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