L'écran c'est le miroir entre les joueurs et le MJ et quel que soit le côté où vous êtes, il y a toujours un autre côté... Venez donc explorer ma face du miroir

jeudi 28 novembre 2013

Casus No

Si vous êtes amateur de discussions pointues sur les sciences, rien ne vaut un bon colloque scientifique, si vous aimez les échanges animés entre politiciens, faites un petit tour au palais Bourbon, si vous voulez être au courant des dernières tendances de la mode et même briller en société en parlant d'un styliste révolutionnaire que personne ne connait, lisez "Vogue". Nous les rôlistes, nous pouvons faire tout ça à la fois au même endroit ! il s'agit d'un forum et ça s'appelle Casus No.



Casus No, c'est vraiment une communauté à part, à la fois riche de toutes les tendances rôlistes et surement pas représentative des rôlistes (mais en fait, on s'en fout). C'est l'endroit où se croisent (et s'affrontent), les simulationistes, les narrativistes, les old-school, les fan-boy (de merde) de xxxx (insérez ici le nom d'un jeu, n'importe lequel, vous trouverez forcément un FBDM de ce jeu), les donjoneux, les hypeux, les râlistes (non non, ce n'est pas une erreur, il y a bien un "A" et pas un "O") et tout un tas d'autres groupuscules du côté obscur du jeu de rôle.

Sur Casus, on ne cause pas de builds, d'optimisation ou de points de règles, non monsieur ! nous on est au dessus de ça ! On y parle de théorie du jeu de rôle, de ce qu'est un bon MJ (à peu près autant de définition que d'intervenants, voire plus...), un bon jeu, des mérites comparés du D20 et du D6, et de la "hype". La hype, ce sont ces jeux qui sont en train de sortir, connu dans le monde rôliste ou totalement obscurs (plus ils sont obscurs, mieux c'est) qui vont "révolutionner" le jeu de rôle et envoyer au placard tout ce qui existait avant, mais que seuls un petit groupe d'initiés sont capable de voir à quel point ils sont bien. la hype c'est aussi, ces jeux auquels tous le monde va bientôt jouer. Tout le monde... sur casus bien sûr (les autres, hein...) !

Sur Casus, on achète plus de jeu de rôle que ce qu'on pourra jouer dans tout une vie. Parfois plus de jeux de rôles que ce qu'on ne pourra lire dans toute une vie. Ca n'empêche pas le casussien de continuer à acheter ce qui est hype. La valeur cummulé des bibliothèque des casussiens  est surement égale au PIB d'un petit pays. Par contre personne ne souhaite être le banquier d'un casussien... et il faut tirer son chapeau aux compagnes/compagnons des casussiens, parce qu'il en faut du courage pour supporter des gens comme ça... à moins d'être rôliste soit même (ce en quoi leptitlu à vraiment du mérite ! ).

Sur Casus on a un avis sur tout (plusieurs avis même) et surtout basé sur rien. Sur Casus, tu donne juste le nom d'un jeu qui n'existe pas encore et on va t'expliquer pourquoi il bien (ou pas). Ca marche aussi avec les films, les livres, tout ! Sur casus, on aime critiquer et donner son avis, qu'importe le sujet pourvu qu'on ait le débat.

Sur Casus, on parle aussi ciné, BD, gamins (le rôliste sur Casus est trentenaire ou plus et ce n'est plus un neird boutonneux, il a un boulot, une famille et il doit jongler avec ça et sa vie rôlistique), sport, actu, philo, événements etc... Tu y trouvera toujours quelqu'un qui est spécialiste d'un domaine que tu n'imagine même pas (le rôliste a des ressources insoupçonnées de culture, ça, je crois qu'on ne peut pas nous le retirer).

Sur Casus, il y a presque autant d'acheteurs de jeu de rôle que d'auteurs, éditeurs ou chroniqueur. C'est un peu comme dans le jeu de rôle : il suffit d'un MJ pour faire jouer 5 joueurs mais il y a 60% des rôlistes qui sont plus MJ que joueur... C'est là qu'il faut être pour se tenir au courant des sorties, discuter directement avec l'auteur d'un jeu ou connaître le contenu d'un supplément à peine sortie de chez l'imprimeur. Il y a aussi des légendes de Casus, des gens qui ont des milliers de posts à leur actifs, qui ont le grade de "dieu" sur le forum (mais pas n'importe quel dieu : "dieu des hamsters écrasés en salade" ou "dieu des chat herbivore rayés à pois jaune", il parait que c'est plus ou moins au hasard), qui interviennent plusieurs dizaines de fois par jour dans 6 sous-sections différentes du forum. Bref, Casus, c'est un lieu où il y a des personnalités et des personnages. En même temps, on fait du jeu de rôle oui ou non ?

Et moi qu'est-ce que j'y fais ? Eh bien j'ai commencé par y suivre les nouveautés, je me suis intéressé à certaines discussions sur des jeux auxquels je jouais, puis sur des jeux auquels je ne jouais pas, j'ai lu des trucs de théorie du JDR puis je me suis mis à participer, à suivre des sujets sans lien avec le JDR et même à craquer pour des jeux "hype". Je ne suis pas encore un vrai casussien : je n'ai que le rang d'évèque (28 messages avant de passer "pape"), je n'achète que des jeux auquels je joue, mes étagères ne débordent pas encore, je ne cherche pas d'éditions limité sous cellophane d'un jeu inconnu de 1981, je n'ai insulté personne lors d'un débat et je ne critique que des choses que j'ai lu ou vu moi même... Mais j'aime bien cette ambiance de communauté bobo-èsque du jeu de rôle, qui rit facilement de ses propres travers, s'enflamme avant de proposer de se retrouver autour d'une bière et où on croise tellement de gens différents autour de notre passion commune.

Bref, si vous cherchez "the place to be" du jeu de rôle en France, c'est

lundi 25 novembre 2013

la couvée stellaire : acte II, scène V - 1er partie

après avoir récupérer un reste de cocon de rejeton stellaire et avoir affronté un terrible crocodile. Nos héros décident de mener une petite troupe de villageois en colère contre les gobelins, retranchés dans la tour d'Améralde d'argent.  Dimitri, qui avait auparavant infiltré la tour, mêne la troupe et prévient ses alliés contre les guetteurs qui se cachent aux alentours.

Nos jeunes aspirants, brûlant d'en découdre, mettent au point un plan sommaire : les villageois muni d'arcs se tiendront à distance raisonnable de la tour, prêt à agir. Le groupe ira au pied de celle-ci avec Dimitri en brandissant les restes du cocon et demandant à voir le shaman. Dès que celui-ci sort, le groupe lui tombe dessus pendant que les archers le couvre. Simple non ?

Une fois en bas de la tour (et quelques guetteurs repérés), Dimitri appelle les garde et les sommes d'aller avertir le shaman que des humains souhaitent "vendre" un rejeton stellaire qu'ils ont trouvé. Hélas pour le plan sans faille de nos héros, ce n'est pas le shaman mais un guerrier gobelin accompagné de quelques camarades, qui vient négocié au nom du shaman, visiblement trop occupé (ou peut être pas si bête...). Évidemment personne ici n'est là pour marchander, ni nos bainiens intrépides, qui n'attendent qu'une ouverture pour pénétrer dans la tour, ni le guerrier gobelin qui ne souhaite pas payer pour quelque chose qu'il est sûr d'obtenir en massacrant joyeusement des humanoïdes. Ce qui devait arriver, arriva donc : c'est le fer, les flêches et la magie qui parlèrent.

Nos héros, exposés, souffrirent de nombreuses blessures, mais leur renforts archer et la trahison de Dimitri envers ses congénères, firent pencher la balance de leur côté et le guerrier gobelin, ainsi que ses sournois comparses finirent par mordre la poussière et assouvir un peu de la soif de vengeance des vertebourgains (gentillet de Bourg-le-vert) présents. Il est plus que temps de s'infiltrer dans la tour maintenant...

Nos jeunes bainiens s'y rendent donc avec Dimitri, demandant aux vertebourgains de veiller sur l'entrée. A l'intérieur, ils fond face à une résistance gobeline importante mais mal organisée et le combat en espace restreint favorise nos aventuriers puisque les gobelins ont moins de facilités pour jouer la gerrilla dans les couloirs étroit et les pièces dégagées. Le groupe parvient donc a éliminer la première vague et s'enfonce dans le donjon. Très vite, il s'avère que le lieu où sont gardé les rejetons stellaire est barricadé et lourdement gardé par les fidèles du veilleur (le shaman). Dimitri suggère très fortement que, lui chef de la tribu, une partie gobelins se rangerait de son.. de leur côté pour prendre d'assaut le repaire du shaman. Le plan est accepté et le groupe se met à la recherche du chef pour le déposséder de son titre. Grâce à Lo-kan et son arme vigilante, un passage secret est trouvé et celui-ci mène aux ancienne prisons, où le chef s'est enfermé avec quelque fidèles. Le passage débouche justement dans la cellule que ce dernier se réserve. Dimitri y surgit, armé d'une arme magique bénie par Baine via Idrillis et, à grand renfort d'image illusoires qui le font paraitre plus impressionnant, il occis le chef (si possible dans le dos) et devient, selon les fines traditions gobelines, chef de la tribu. Après un discours, vibrant en gobelin, Dimitri parvient à se faire reconnaitre comme nouveau ROI gobelin par les anciens partisans du défunt chef et à obtenir leur conversion à Baine.


Décrétant de fait le shaman et ses séides comme des hérétiques, il galvanises ses nouveaux sujets dans une croisade contre le shaman et les rejetons. Nos héros se retrouve donc de nouveau face aux porte du repaire du shaman, avec un véritable armée gobeline derrière eux.

jeudi 21 novembre 2013

John Williams

A tout seigneur, tout honneur, je commencerai donc par le Maître en personne !

Si vous ne l'aviez pas reconnu ici je parlais donc de John Williams, le compositeur de la plupart des grands films de Spielberg, Luca et consorts

Je fredonné "Indiana Jones" étant adolescent, et comme beaucoup (de geek en tout cas), j'ai souvent la marche impériale dans la tête. J'ai eu la chance d'aller à un hommage à John Williams à la salle Pleyel c'était extraordinaire !

Ses morceaux les plus connus : J'ai cité la "marche impériale" (sûrement le plus connu) et le thème d' "Indiana Jones", mais il y a bien sûr également le thème de "Star wars", "Duel of the fate" (star wars épisode I), "les dents de la mer", "E.T.", "Le seigneur des anneaux", "Harry Potter" mais également "la liste de Schindler", dont un des morceaux (que nous avons entendu en solo à Pleyel) et extrêmement poignant. La liste est encore longue (on peut quasiment la plaquer sur celle des films de Spielberg) mais ce qui est sûr c'est que ce compositeur a marqué l'histoire de la musique de film. Personnellement, j'aime beaucoup ses morceaux, que j'écoute parfois sans autre raisons que le plaisir de les écouter, et parfois, quand je ferme les yeux, je revois un peu les films dont ils proviennent.

Et pour le jeu de rôle alors ? : Il y a énormément de chose à prendre chez John Williams pour faire une bonne playlist pour vos partie. Les morceaux peuvent être très subtils et intéressant et vous pouvez les utilisez pour une grande palettes de situations, d'autant que l'ami John est assez prolifique ! En fait leur seul défaut s'est d'être trop connu. Si vous passez le thème de star wars, vous risquez de faire sortir vos joueurs de l'ambiance du jeu... sauf si vous jouez à Star wars bien sûr ! Après, il est toujours possible de jouer là-dessus. Personnellement, je ne manque pas de passer la "marche impériale" pour signifier à mes PJ que le grand méchant arrive ! Ca se passe de d'explications...

En bref, n'hésitez pas à piocher chez John Williams, et même à l'écouter... juste pour le plaisir !

lundi 18 novembre 2013

La couvée stellaire, acte II scène IV

Décidé à faire mine de proposer un échange aux gobelins , nos héros finissent par décider que le meilleur appât pour attirer le shaman gobelin serait un rejeton stellaire. Ils se décident donc à partir en quête d'un de ces rejetons tombé des cieux la nuit dernière. Abaria, la cousine de Mirilli, utilise sa connexion avec les entités stellaires pour repérer un rejeton, ce qui mène le groupe dans un inquiétant marécage. Le rejeton semble être tombé dans une cabane sur pilotis, au milieu d'un marais nauséabond et boueux...

Le groupe s'approche de la maison silencieuse, craignant que le rejeton ne se manifeste par surprise... c'était négliger la faune locale, puisqu'alors que Ibillis s'approchait avec toute la discrétion accordée par une armure lourde et un bouclier lourd il fût attaqué par un crocodile... gigantesque !

Ce fut un combat épique. Nos trois héros et Abaria craignait à raison cette bête qui n'avait rien de naturelle. Ibillis et Lo-kan l'affrontèrent de face alors que Mirilli et Abaria gagnèrent la maison pour attaquer la créature depuis les hauteurs et voir ce qu'il en était du rejeton. Ce dernier, éclo, se présentait sous la forme d'une gelée ocre qui dissolevait tranquillement le corps de l'occupant de la maison. Les deux cousines se firent donc fort de prêter assistance à leurs compagnons, en grande difficulté. Ibillis fut avalé vivant par le crocodile (suivi deux round plus tard par Lo-kan). Ils continuèrent le combat de l'intérieur, attaqué par les sucs gastrique de la bête. Ils faillirent y passer, mais avec l'aide de Baine, de la rage des esprits de la nature et la magie des éladrines, le groupe parvint à venir à bout de l'immonde bête. Lo-kan et Ibillis sortir donc vainqueur des entrailles du monstre. Lo-kan reconnu en lui un esprit malfaisant et envisagea qu'il soit nécessaire de purifier la créature. Il récupéra donc la peau du crocodile et se promis d'aller voir un ancien de sa tribu pour lui parler de l'esprit.

Note du MJ : Ce combat marqua durablement les joueurs, la preuve ils m'ont récemment offert ça :


Restait encore le rejeton stellaire. Nos aspirant bainens, décidèrent de le détruire par le feu et d'en récupérer le cocon pour le présenter aux gobelins. La créature ne leur résista pas longtemps. Sortir de la cabane en feu avec les reste du cocons fut un peu plus compliqué et certains membre du groupe, le paladin pour ne pas le nommer, finirent le postérieur dans l'eau...

C'est donc sous un temps exécrable, après une longue marche, quelques bivouacs agités (par une attaque d'araignées géante entre autre) et lourdement chargés (un cocon et une peau de crocodile gigantesque) que nos héros retrouvèrent un Bourg-le-vert incendié. Ils arrivèrent juste avant qu'un groupe de survivants enragés n'essaient de pendre Dimitri, pour se venger du raid gobelin sur le village. Après avoir empêcher la pendaison de leur écuyer et pris la mesure de la situation, nos aspirants décidèrent de mener immédiatement une expédition punitive en s'appuyant sur leur plan initial. 

Le sang des gobelins coulerait dès le lendemain

mercredi 13 novembre 2013

Thor, the dark world: un coup de mass.. de marteau

Je suis quand même bon public... Dès qu'un film de super-héros passe, je ne manque pas d'y aller (et pourtant ma "culture comics" se borne à quelques comics dans mon enfance et wikipedia depuis quelque années). Ils sont quand même fort chez Marvel et DC...

Bref, malgré mes réticences sur le 1er opus (que j'ai trouvé être un des moins bon film de super-héros de ces dernière années), j'ai profité d'une occasion pour aller voir celui-ci.

le pitch : Il y a 10000 ans Bor, le père d'Odin mit fin aux agissements des svartálfar (elfes noirs) qui menaçaient de replongé l'univers dans l'obscurité absolue de ses débuts et cache quelque part (devinez où ? non, pas DTC...) l'Aether, leur arme de destruction. A notre époque, le Dr Jane Foster, brillante physicienne et amoureuse de Thor depuis le premier opus, redécouvre par hasard l'Aether et s'en trouve possédée. Cela réveille les svartálfar qui comptent bien le récupérer et profiter d'une convergence des 9 mondes pour tous les détruire. qui donc va devoir les arrêter ?

ce que j'en ai pensé : C'est du Thor. Marvel, comme d'habitude, utilise la machine "blockbuster" sans complexe pour nous sortir un film classique mais réussi. Un peu d'humour, beaucoup d'action, un scénario simple-mais-on-s'en-fout et de superbes décors, comme d'habitude. Moi j'ai aimé, c'est ce que j'attends de ce genre de film et j'en ai pour mon argent. Plus précisément, je l'ai trouvé plus intéressant que le premier. Moins de mièvrerie, on ne s'attarde pas sur des éléments pseudo-dramatiques qui ne le sont pas et on reste dans l'action sans aller à l’écœurement. Bref un bon rythme. J'attendais une baston finale du niveau de "man of steel" et j'ai été un poil déçu même si elle est plutôt bien pensée. J'ai bien aimé le fait que l'action soit plus centrée sur Asgard que j'ai trouvé moins superficiel que dans le premier. Bref, j'ai passé un bon moment, pas plus mais pas moins !

et le jeu de rôle dans tout ça ? : comme je le disais au sujet d'Asgard, la comparaison entre Thor 1 et Thor 2 est intéressante. Dans le 1, Asgard fait un peu  "carton pâte", pas assez détaillé, on n'y rentre pas vraiment. Au contraire, dans Thor 2, bien qu'on n'ait pas beaucoup plus d'info sur ce monde, il passe au rang de véritable décor, simplement grâce à quelques moments où la vie au palais d'Asgard est mise en scène. A retenir pour les MJ : prenez le temps, même dans un scénario d'action, de mettre en scène vos décors. Pas besoin de détailler trop, juste de les faire vivre dans votre partie. Ca change tout !

samedi 9 novembre 2013

Tagazok à toi


Je l'avais évoqué précédemment en parlant de la douce langue troll. Si vous n'avez jamais entendu ce salut nain, que vous ne vous écriez pas "chaussette" lorsque le MJ vous pose une énigme où que vous ne savez pas que Crôm vous jettera hors du Walhalla si vous "faites la ruse", c'est que vous ne connaissez pas Le Donjon de Naheulbeuk . Si vous êtes rôliste, ça signifie que vous avez un sérieux déficit de culture, à combler d'urgence !

Le donjon de Naheulbeuk est d'une saga en MP3 racontant les exploits d'un groupe d'aventuriers plutôt "bras cassé", représentatif d'un groupe classique (rôdeur, guerrier nain, magicien, elfe sylvain, barbare et... ogre) à D&D. Ces aventuriers sont confrontés à des "quêtes" classiques de "l'Ancêtre" qui finissent toujours de manière loufoques.

John Lang, alias "Pen of Chaos", l'auteur de la série, a littéralement créé un phénomène avec cette saga, qui fut ensuite imité par d'autres ("reflet d'acide" par exemple). Il a fait rire des générations de rôlistes français (et surment pourri l'ambiance de milliers de parties à cause des références à cette série en plein moment sérieux). Pen of Chaos interpréte les différent personnages grâce à des modificateurs de voix, ce qui est une performance en soi

La saga est honnêtement très drôle, surtout la première saison (mais les autres saisons ne manquent pas non plus d'épisodes truculent, comme "l'antre du vampire hémophile"). Je vous recommande tout spécialement les épisodes 5 et 6 de la saison 1 (le magasin).

 Il y a de nombreuses références au jeu de rôle et, paradoxalement, ça rend la série un peu difficile à suivre pour les non-initiés, tout en leur donnant les "codes" du genre.

Bref si vous êtes rôliste niveau 1, prenez le temps d'y faire un tour, accrochez vous un peu sur les premiers épisodes mais ne vous inquiétez pas, vous finirez par vous bidonner comme tous le monde. Pour les rôlistes de plus haut niveau, c'est à (re)découvrir sans modération !

Allez ! un lien vers la saison 1 et attention aux poulets changeurs de forme... 


mercredi 6 novembre 2013

Gravity : l'espace c'est pas un endroit cool


Il y a des films comme ça qu'on ne peut pas ne pas voir, même si on pars sur un mauvais à priori.

C'était le cas de Gravity pour moi. Au premier trailer, je me suis dit que le film ne m'intéresserait pas. Quand on commencer à le comparer à "2001, l'odyssé de l'espace", ça a confirmé ma décision. 
Non, je n'ai pas aimé "2001", je l'ai trouvé long et ennuyeux, particulièrement la séquence où le spationaute (oui, c'est le mot français, j'aurai dit que c'était l'américain à priori mais après vérification...) tourne sur lui même pendant plusieurs minutes (et plusieurs minutes, c'est long...).

Bref, quand Gravity est sorti, j'étais parti pour ne pas y aller. et puis j'ai lu la presse... les critiques dithyrambiques (avez vous remarqué comme ce mot revient à la mode), des spacialistes (oups... spécialistes, déformation du film...), des critiques, des spectateurs ont eu raison de mes résolutions et  leptitlu et moi y sommes allés.

Le pitch : ai-je vraiment besoin de le rappeler ? Ok, donc ce sont des spationautes (pas des super-héros, pas des furyens, pas des sur-hommes, non des spationaute normaux, quoique l'un d'entre eux soit un grand connaisseur en café) qui effectue une réparation sur hubble (le télescope spatial). Hélas pour eux, ça va mal tourner à cause et ils vont se retrouver perdu dans l'espace...

ce que j'en ai pensé : Soyons clair, je n'ai pas aimé et leptitlu non plus. Je partais peut être sur un mauvais à priori, mais ce n'est pas là où je le pensais que le film a péché. Clairement le film n'est ni long ni ennuyeux. En fait, ce que je n'ai pas aimé c'est exactement ce que les autres spectateurs ont aimés : on est trop projeté dans le film. L'impression d'oppression est forte et du coup le film n'est pas un divertissment (ce que moi je vais chercher au cinéma) sans être non plus un film qui fait réfléchir (le scénario tient sur un post-it et bien sûr il n'y a aucun thème philosophique/sociologique/métaphysique ou autre). Bref ce film n'est ni divertissant ni intéressant, il est juste "prenant". Plus précisément, j'ai ressentit l'immersion "physique" mais beaucoup moins l'immersion émotionnel (à part de l'inconfort). J'étais dedans physiquement mais pas immergé comme une bonne histoire peut m'immerger et me faire complétement oublier le temps qui passe. Je ne me suis pas ennuyé, mais ça ne m'a pas passionné non plus.
Je passe sur les incohérences spatio-physique mineures (il y en a, mais peu et je pense que c'est presque inévitable dans ce genre de film). Il y a quelques incohérences scénaristiques/psychologiques mais rien non plus de dramatique.
Bref, bien que mon sentiment soit globalement négatif, je pense que ce film atteint son objectif, c'est juste que ce genre d'objectif ne m'intéresse pas et que je n'y ai pas trouvé un divertissement. Et du coup je ne le déconseille pas.

Et le jeu de rôle dans tout ça ? heu... à part pour des jeux d'angoisse, rien à déclarer... ah si ! Si vous adaptez l'idée, mettez des PNJ qui forcent les PJ à parler alors que leur oxygène est bas... et un TPK un !

dimanche 3 novembre 2013

la couvée stellaire acte II scène 3

Après avoir remis de l'ordre en ville, les PJ s'intéressent à la maison hanté qu'Idrilis a visité la veille.

Le soir donc, sous un ciel constellé d'étoile, nos héros pénètrent donc courageusement  dans la vieille ruine, attendant l'arrivée de l'esprit. Leur attente ne fut pas longue car au moment où la lueur de la lune frappe les murs à moitié effondrés, une silhouette fantomatique apparait face à eux. La femme d'apparence elfique commence par s'adresser à eux dans la vielle langue des elfes mais fini par se rendre compte que certain de ses interlocuteurs ne la comprennent pas. S'adressant poliment à elle, les quatre jeunes aspirants reçoivent de terrible révélations :

L'esprit est celui d'Améralde d'Argent, sorcière stellaire éladrine ayant vécu il y a 200 ans.

Elle étudiait, depuis une tour non loin d'ici (tient tient, Dimitri n'est-il pas partis dans une tour abandonnée ?), les mouvements des étoiles et découvrit qu'une créature venue du lointain espace allait atteindre Ethiel sous peu. Elle se rendit sur le lieu d'arrivée de cette créature et découvrit qu'il s'agissait d'un monstre aux intentions maléfiques (mais pas clairement déterminées). Elle l'affronta et fut vaincue mais parvint à s'échapper. La créature, qui s’appelait elle-même l'ouvreur, gravement blessée, s'enfuit dans les montagnes. Améralde passa du temps à trouver un moyen de la vaincre et fini par mettre au point un puissant sort pour la sceller dans un focalisateur. L'ouvreur revint alors pour l'achever définitivement et il attaqua sa tour avec des séides gobelins. Elle l'affronta à nouveau mais lors de la bataille, son focaliseur fut détruit et lle n'eut d'autre choix que d'enfermer la créature dans son propre corps. Cela eut pour effet de la priver de ses pouvoirs. Elle quitta donc sa tour et s'installa à Bourg-le-vert où elle se maria et eu des enfants. Elle restait toutefois "la sorcière" et beaucoup se méfiait d'elle. Une année de mauvaise récolte, les paysans du coin l'accusèrent d'être responsable de leurs malheurs. Ils vinrent donc brûler sa maison et elle avec. Elle convainquit son mari de fuir mais fut elle-même prise au piège de sa maison en flamme et mourut.   

Améralde révèle par ailleurs aux deux cousines éladrines qu'elles sont de sa descendance. Elle mentionne enfin au groupe qu'avant d'affronter l'ouvreur, elle avait remarqué que faisait venir depuis les astres des "rejetons stellaires". Elle remarque depuis quelques mois que des rejetons semble arriver sur Ethiel (elle est privé de pouvoir mais ses connaissance des astres demeurent). Elle pensent donc que l'ouvreur se libère peu à peu, probablement via des fidèles qu'il avait formé avant de revenir l'affronter. Elle essaie depuis quelque temps d'avertir les mortels en écrivant des messages sur les murs de son ancienne demeure mais comme personne ne vient ici... Elle possédait jadis une formule alchimique capable de creer une eau pure qui brule les rejetons comme l'acide brulerait un être normal. Son ancienne tour contient encore quelques flacon de cette eau.
Après avoir posé quelques question à l'esprit, nos héros décident de prendre congé pour réfléchir à ces informations.

Le lendemain, Dimitri revient avec des informations : la tribu est bien dans la tour abandonnée et il connait le trajet. Il s'est bombardé "chef marchand de la tribu" (Dimitri aime bien les titres) et y a ses entrées, mais la situation n'est pas très bonne : le chef vit quasiment enfermé dans une partie de la tour, armé jusqu'au dents avec quelque fidèles. Le shaman a officiellement pris le contrôle de la tribu et a annoncé que des "rejetons du dieu des peaux vertes" avait été envoyé sur Ethiel pour aider la tribu. Le shaman a envoyé la veille plusieurs groupe de gobelins récupéré ses rejetons et les ramener.
Nos héros sentent qu'il est plus que temps de passer à l'action (envoyer un message au Bastion Ecarlate et attendre des renfort seraient trop long). Ils réfléchissent donc à un moyen de s'infiltré dans la tour abandonnée. Après le rejet de plusieurs plans (trop basé sur la discrétion, ce qui ne correspond pas aux aptitude du paladin), ils optent pour le bluff : arrivé de manière bien visible avec quelque chose qui pourrait intéressé les gobelins et, introduit par Dimitri, faire ainsi sortir le shaman pour l'abattre.

Mais qu'est ce qui pourrait intéresser les gobelins... ?