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dimanche 24 avril 2016

Tyrannie des dragons 2ème partie : Orage à Portedragon


Ultimatum
Après leur victoire sur Rezmir, nos aventuriers planairs envisagent de rentrer chez eux. Celinus tente d'utiliser le parchemin de souhait. Helas, ses talents en magie ne suffisent pas pour un sort de cette puissance et elle tombe dans un comma magique avant toutefois que le parchemin ne perde son pouvoir.

Devant ce contre-temps, Zymerion demande à ses amis dimensionnels leur aide pour une dernière tâche : abattre Agentus Blackly et la tour du dracommandeur, dernier obstacle avant la libération de Portedragon. Après hésitation, nos tueur de draconiques acceptent. Zymerion propose de prendre d'assaut la tour dracommandeur, tâche difficile qui réclamera à peu près une semaine de préparation. Nos héros assistent leur ami gnome en observant les mouvements des gardes draconiques autour de la tour.

Le deuxième jour, nos rebelles sont surpris par le retour de Lenninthon, le dragon bleu, via la Porte des Glyphes. Sa voix puissante projette un ultimatum : les assassins de Rezmir ont trois jours pour se rendre, à défaut de quoi, il rasera Portedragon. Ceci dit, le dragon se dirige à l'est vers l'équivalent de l'Ossuaire à Ouestporte : la Tempête.

Mauvaise rencontre

Plus tard les informateurs de Zymérion rapportent qu'une petite troupe de drakéïdes d'élite est également partie vers la Tempête, avec un peu de matériel. Zymérion pense que le dragon prépare quelque chose et demande à ses amis d'aller découvrir quoi, accompagné de Bojask, le rôdeur.

Si la sortie de la ville, verrouillée par la loi martiale, ne posa pas trop de problèmes, l'entrée dans la Tempête fut une autre histoire. Cette zone d'orage, de vent violent et de foudre perpétuel est un environnement plutôt inhospitalier, craint à juste titre. Sur les traces des drakéïdes, le groupe comprend très vite qu'il est sous-équipé pour la situation. Les éclairs frappent aléatoirement, parfois sur les êtres vivants, surtout ceux en armure métalliques...

A ça, s'ajoute les passages périodiques de Lenninthon, qui surveille son territoire. Après quelques heures, nos crapahuteurs eurent le malheur de croiser la route du gros lézard. Un souffle électrique plus tard, Petit Scarabé tombe inconscient et Arthéus, Sirius et Bojask sont grièvement blessés. Heureusement que le dragon ne fit qu'un passage…

Bojask distribue des potions de soin et trouve un endroit pour permettre au groupe de se remettre de cette mauvaise expérience.

Le camps draconique

En fin de journée, le groupe atteint une série de falaises. Au sommet d'une d'entre elles, le camps drakéïde. Le groupe décide une première approche discrète, afin de glaner quelques informations avant, éventuellement d'attaquer. Petit Scarabé et Arthéus étant les plus furtifs, le masque de dragon bleu, qui permet (entre autre) de comprendre le draconique, leur est confié. Ils approchent sans peine le camps et apprennent que le camps est destiné à s’agrandir avec d'autres drakéïdes sensés arriver les jours suivant. Les drakéïdes semblent avoir pour fonction de protéger quelque chose de précieux pour le dragon, quelques chose qui se trouvent à une heure de marche du camps, niché dans un relief montagneux. Arthéus remarque également une rune au milieu du camps qui le protège contre les éffet néfaste de la Tempête. Les drakéïde ont un ensorceleur parmi eux.

De leur côté, Sirius et Bojask cherchent un abris pour la nuit. Sirius avise une forme au sol qui resseble à un corps. Couvert par Bojask, il s'approche prudemment et découvre un cadavre, celui de Bojask… Soupçonneux, Sirius fouille le corps et les environs, tout en gardant un œil sur le Bojask derrière lui. Tout correspond à ce qu'il siat de Bojask (et à celui derrière lui). Il trouve également un morceau de noqual blanc. Sirius retourne voir Bojask et l'interroge sur un fait connu seulement d'eux, le demi-orc répond correctement. Sirius envisage que le corps soit celui de son compagnon à Ouestporte, arrivé sur ce demi-plan par un autre moyen (le portail de la Tempête ?). Le Bojask « local » lui fait d'ailleurs remarquer les traces de la présence d'un dragon non loin du corps. On devine donc qui est l'assassin du Bojask-de-Ouestporte. Sirius empêchera Le Bojask local de voir « son » corps et l'enterrera dignement. Le groupe passe la nuit dans une grotte non loin, sans incidents notables.

La cours du tonnerre
Le lendemain, le groupe décide de découvrir ce la nature de ce « trésor » que doivent protéger les drakéïde, à distance. Sur le chemin, le groupe avise un étrange champs de noqual, exposé à la Tempête et gardé par deux élémentaire d'air. Un peu plus loin un navire réparé et flottant au dessus du sol.

Nos héros intrigués décident d'aller voir. Après un contact compliqués (les élémentaires comprennent le commun mais ne parlent que l'aérien, une série de sifflements à tonalités variées), ils sont introduit auprès du « roi » de « la cour du tonnerre » un myrmidon d'air du nom de Yenten. Yenten comprend et parle le commun, ce qui facilite les échanges. Soupçonneux, voire territorial, Yenten est adoucis par les talents de diplomate d'Arthéus et de Sirius, pendant que Petit Scarabée sert de conseiller, en cherchant à lire les émotions de l'élémentaire. Très vite, il apparaît que la cour du tonnerre n'est pas l'alliée de Lenninthon et qu'elle sait ce qui se cache dans les collines : la progéniture du dragon. Yenten est très intéressé par les médaillons en noqual que portent nos baroudeurs. Quand Sirius lui dit posséder plusieurs kilos de noqual, le roi est plus qu'intéressé, il demande vivement un échange. Il semble que les élémentaires chargent le noqual en électricité via la Tempête et qu'ils utilisent cette énergie pour activer la magie du bateau : se mouvoir et utiliser ses armes : 8 canons à électricité.
Nos aventuriers estiment pouvoir tirer profit de ce genre d'échange en poussant les élémentaires à attaquer les drakéïde et à utiliser leur bateau comme moyen de transport sûr dans la Tempête. Hélas Yenten est meilleurs négociateur que prévu et Sirius s'engage à lui donner tous le noqual qu'il a à Portedragon, à savoir si la dette sera payée...

la Progéniture de Lenninthon
Transporté jusqu'à la grotte de la Progéniture, nos chercheurs de problèmes se décident pour une approche ouverte, on leur a quand même parlé de quatre dragons… Bojask, qui a une bonne expérience des races draconiques leur fait part de ses réflexions : Lenninthon est, physiquement, un dragon adulte en passe de passer au stade « ancien », ce qui ne concorde pas avec les recherches du demi-orc sur cette créature, censée être jeune en passe de devenir adulte. Il en va de même pour la Progéniture, décrite comme jeune alors qu'ils devraient être des dragonnets. Le groupe suspecte que le dragon ait trouvé un moyen d'accélérer sa croissance. Ce qui n'aurait pas forcément accru son expérience. Et il en serait de même pour la Progéniture.

Dès l'entrée de la grotte, nos héros font face à un jeune mâle au ton très agressif et qui exige un tribut. Le groupe improvise sur le pouce une histoire de visite depuis un autre monde (ce qui est assez vrai) pour leur rendre hommage. L'arrivée d'une femelle un peu plus âgée et plus méfiante rend la chose plus compliquée mais Arthéus ayant quelques talent de menteur, le groupe parvient à monter une histoire de prophétie parlant de quatre dragons bleus, frère et sœurs, amené à devenir de puissant souverain du « deuxième monde ». Un troisième dragon, un mâle à l'air retors, se joint à la conversation.
Un dragon ça va, quatre dragons, bonjour les dégats !


Le groupe accepte de se délester de quelques objets magique mineur en guise de tribu et tente de semer la confusion dans la fratrie en ajoutant que la prophétie parle de tuer leur père qui s'apprête à les dévorer. Les dragon s'étonnent, ils sont cinq, mais l'un d'eux est malade. Nos faux-prophètes insistent sur le nombre de quatre, laissant planer un doute sur le destin du dernier. Bojask, ayant une bonne connaissance de l'anatomie draconique et connaissant quelques sort de soins, accepte de voir le dragon malade pendant que le reste du groupe entretient l'illusion. Ils apprennent au passage que Portedragon et ce « monde » sera détruit dans quelques jours et que les dragons sont censés passé dans le « deuxième monde » avec leur père. De la mère aucune trace. Bojask revient, le dragon, un mâle, a été empoisonné par une substance inconnue. Il a aussi vu le quatrième dragon sain, une femelle, qui veille son frère. Petit Scarabé lui propose de retourner voir le dragon pour faire semblant de lui administrer un remède et apaiser les quatre autres qui commencent à s'agiter. Dans la grotte du malade, Il remarque quelque chose dans un coin de grotte que les dragons évitent instinctivement : du noqual blanc, comme celui trouvé sur le cadavre de Bojask-de-Ouestporte. Nos draco-médecin pensent tenir la source de l'empoisonnement. Sirius et Arthéus envisagent alors d'empoisonner les autres en leur disant que leur père est à l'origine de ceci et qu'il doivent prendre un antidote préventif, à base de la même substance (le morceaux trouvé sur Bojask). De manière assez incroyable, les deux guerriers se révèlent assez talentueux pour tromper les dragons. Bojask prépare un pseudo-antidote et convainc les dragons de le prendre puis d'envisager d'affronter leur père. Le groupe sors donc de la grotte vivant, sans avoir tiré l'épée (ou la hache, ou les poings) et en ayant peut être réussi à empoisonner quatre dragons.


Le sorcier des tempêtes
Sur le chemin du retour, nos draconicides avisent un spectacle étonnant : une silhouette encapuchonné de vêtement violets tenant un baton blanc en main semble méditer au milieu d'une série d'éclairs qui tombent a rythme très élevés autour d'elle. De loin, Arthéus aperçois les mains de l'individu : il a la peau noir, ce qui pourrait bien en faire un drow. Sirius s'approche malgré tout et la silhouette lui intime l'ordre d'arrêter d'avancer, ce que Sirius fait et qui lui évite d'être frappé par un dernière éclair. Le drow se retourne, il s'agit d'Athos, l'ensorcelleur qui avait brièvement fait partie du groupe sur l'île du coude dudiable.
Athos étudie ce demi-plan, créé lors de leurs aventure commune, et sa destruction prochaine. Oui, sa destruction prochaine. Car le demi-plan de Portedragon est destiné à être détruit dans les quelques jours, ainsi que les dragons l'avaient dit. La Tempête avance progressivement depuis sa création, probablement par Rezmir pour entrer et faire entrer Lenninthon sur ce demi-plan. Le phénomène était lent, jusqu'à il y a quelques jour, quand Lenninthon vint refermer le fameux portail se qui déstabilisa la zone et provoqua son accroissement. La Tempête s'étend donc, détruisant tout sur son passage, quand elle atteindra Portedragon et la Porte des Glyphes, elle provoquera une instabilité planaire qui annihilera cette poche dimensionnelle. Athos, curieux étudie ce phénomène.

En souvenir de leur aide, il accepte de ramener nos héros condamnés sur leur plan. Mieux, si ils peuvent lui procurer « le livre des quatre portes » que possède Argentus Blackly, il pourrait peut être sauver ce demi-plan (et une grande partie de ses habitants, ce qui n'est pas rien, même si du point de vue de nos aventuriers auto-centrés, ce ne sont « que des doubles de personnes » qu'ils connaissent). En attendant Athos leur propose de les téléporter au lieu de leur choix. Étonnante sollicitude dont ce drow fait preuve...

Bataille sur une falaise un soir d'orage
Désireux, de s'assurer que le marché a été respecté, et espérant peut être un peu d'action, nos aventuriers des Tempêtes demande à Athos de les envoyer au camps drakéïde avant de retourner à Ouestporte.

Sur place, la cours du tonnerre est bien présente, affrontant les drakéïde mais la situation n'est pas aussi bonne que prévue. Les drakéïdes ont reçu du renfort et certains se montrent résistants à l'électricité, arme principal du bateau des élémentaires. Au corps à corps, les drakéïdes n'ont rien à envier aux élémentaires, l'issu du combat semble incertaine. Nos valeureux héros sont téléporté non loin du champs de bataille mais leur arrivée n'est pas remarquée, leur donnant un avantage. Ils décident de frapper au coeur du camps ennemi en attaquant le groupe comprenant le capitaine drakéïde, un individu avec un œil chassieux, et l’ensorceleur drakéïde. Chargé de poison anti-draconique dont Muftar avait fait les frais, Arthéus rafale les flèches pendant que Sirius, Petit Scarabé et Bojask l'appuie avec des armes de jet. Très vite le combat tourne à la mêlée et le capitaine qui semble reconnaître Sirius le charge avec rage. Sirius croit se souvenir d'un malfrat de « la main de l'indigent » qu'il avait laissé pour mort à son arrivé à Ouestporte et qui avait la même particularité. Son double portedragonnien a pu finir transformé en drakéïde dans cette réalité…
La bataille fait rage, nos héros viennent à bout des drakéïdes venu au contact, mais l’ensorceleur fait pleinement usage de sa magie, n'hésitant pas à employer de bonne vielle boule de feu quand il s'avère que ses alliés n'ont aucune chance. Nos tueurs de drakéïde finissent toutefois par le vaincre, aider par la cour de tonnerre, avant qu'il n'ait le temps de s'enfuir via un sort de vol. Le camps est détruit et nos héros sont téléporté par Athos, à Portedragon pour ramener les précieuses informations qu'ils ont glanés

Le compte à rebours à commencé, d'ici trois jours Portedragon sera libre… ou anéantie


MJ – Zymerion vient vous voir pour vous demander de l'aide avant de partir, afin de vaincre le mage Argentus Blackly
le Groupe – Fais chier, on serait bien rentré tout de suite à Ouestporte… Bon aller ! Ok, on le bute
MJ – Zymerion ? (non en fait, ils parlaient d'Argentus)
Un MJ habitué aux décisions chaotiques de ses joueurs...


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