Malgré le courage et la perspicacité de nos héros, cette créature d'origine inconnue menace maitenant les plaines du Zenthil et peut être même Ethiel en entier.
Il ne fallait pas être grand clerc pour déviner où l'Ouvreur s'était rendu. Quelques heures après son évasion, Les Yeux-dans-la-nuit, un mont ayant globalement la forme d'un visage avec deux yeux en plein territoire orc, dégageait une lumière vive dans un ciel couvert par une ombre subite. Des roches enflammées commencèrent à tomber et les orcs y voyant, à juste titre, un signe du retour de leur maitre, se lancèrent à l'assaut du Bastion Ecarlate.
La situation de la Main Ecarlate était catastrophique : assiégée par la plus grande alliance orcs depuis cinq décennies, décapitée par la perte de ses principaux membres et devant faire face à un être que l'ordre avait tout fait pour garder emprisonné. Nos héros décidèrent donc que la priorité était d'arrêter l'Ouvreur, quitte à ce que l'ordre soit détruit, aussi quittèrent-ils le Bastion Ecarlate par les même souterrains qui leur avaient permis d'y entrer. S'enfonçant en territoire orc, ils se retournèrent pour voir une dernière fois de la forteresse subissant les assauts des peau verte et la pluie de feu venue du ciel. La Main Ecarlate avait vécue...
"Rain of Fire" par Real-SonkeS : http://real-sonkes.deviantart.com/ |
Les clans orcs ayant envoyés nombre de guerriers assiéger le Bastion Ecarlate, progresser en territoire ennemi ne fut pas bien difficile. En revanche, nos jeune héros s'inquiétaient de voir la mystérieuse étoile aperçue plutôt grossir de plus en plus et la pluie de roches de feu s'intensifier avec elle... Ils n'eurent aucun mal à retrouver le chemin des Yeux-dans-nuit, en suivant les lumières intenses qui en émanaient, tel un phare maléfique.
Proche du sommet, ils découvrirent que les orcs avaient investis les Yeux-dans-la-nuit et utilisaient les multiples grottes qui la parsemait comme autant de refuges, ateliers, réserves et lieux d'entrainement. Il n'était plus vraiment temps de se demander comment cela avait pu échapper aux éclaireur de la Main Ecarlate, il fallait trouver une entrée.
Lo-kan dénicha rapidement une grotte où le passage était moins fréquent et le groupe s'y faufila vers le sommet. La tentation fut grande pour Ibillis d'attaquer ceux qui étaient à l'origine de la ruine de son ordre dans un dernier assaut suicide pour la plus grande gloire de Baine, mais il écarta cette idée. Si il terrassait l'Ouvreur et survivait, la Main Ecarlate pourrait renaître plus forte que jamais. Mirrili, quant à elle, songeait à sa cousine devenue le réceptacle de l'Ouvreur et brûlait de la libérer de ce triste sort.
Nos trois héros échappant aux rares patrouilles parvinrent à atteindre le sommet par l'intérieur et débouchèrent dans une salle aux proportion étranges, qui semblait régie par une géométrie inconnue de ce monde. La salle comportait entre autre trois sarcophages de glace et une figure "agéométrique" tracée au sol à partir d'étranges symboles et rayonnant d'inquiétantes lueurs. Les sarcophages contenaient respectivement un humain, une créature immense, vaguement humanoïde mais avec de gigantesques mandibules d'insecte et une sorte de golem de métal de taille humaine à l'apparence "étrange". Nos jeunes bainiens aperçurent des inscriptions sur les sarcophages, accomapgnées de symboles. Sur celui de l'homme "Nasher Alagondar", sur celui de l'insecte géant "Olle'th h'ul" que Mirrili reconnu comme un dérivé ancien de l'elfique qui pourrait vouloir dire quelque chose comme "ombre du rocher" et sur celui du pseudo-golem ""Aaren0".
Avec un savant mélange d'audace et de sagesse, nos héros tentèrent d'apuyer sur une sorte de bouton sur les sarcophages de l'humain et du pseudo-golem. L'humain était mort, visiblement depuis quelque temps, d'une étrange maladie lui laissant les veines saillantes. Le pseudo-golem, lui semblait fonctionnel et s'adressant à nos héros dans un langage dénotant d'un intellect normal, si ce n'est même supérieur, mais hélas difficilement compréhensible. La créature semblait avoir perdue une grande part de ses capacités motrices et ignorer où elle était, elle semblait toutefois venir d'un autre monde, similaire à Ethiel...
L'examen de la figure "agéométrique" en révéla également beaucoup. Très approximativement descriptible comme une série d'ellipse plus ou moins concentriques, ils portaient des symboles étonnant. Nos héros en reconnurent un, celui sur le sarcophage de l'humain et qui ressemblait assez à leur propre écriture pour donner l'impression d'un mot prononçable : "Toril". Mirrili pu y déceler que les symboles portait des marque d'utilisation de magie d'espace-temps.
Plus loin dans la salle s'ouvrait une porte vers une vaste caverne d'où émanait la lueur intense... Aaren0 ne les accompagna pas du fait de sa faible mobilité et nos héros entrèrent donc seuls dans le repaire de l'Ouvreur. Au centre, une immense statue à l'apparence démoniaque mais arborrant des trait indescriptibles dans cette réalité. Il émanait de ses yeux, deux minces rayons dorés qui s'agrandissaient à l'autre extrémité de la caverne pour sortir par les "yeux" de la montagne et former cette vive lumière visible partout aux alentours et dirigée vers le ciel. Le sol de la caverne était jonché de morceaux de météorites incandescents qui avait traversé la voute et au centre, se tenait Abaria, emprunte d'un pouvoir stellaire qui ne laissait plus de doute sur sa nature de sorcière et son pacte. Très vite, la triste figure d'Abaria s'estompa pour laisser place à l'hideuse face de l'Ouvreur et nos héros entendirent distinctement dans leur esprits "Bienvenue jeunes étheliens, soyez les premiers sacrifices au grand Allabar, mon maitre" et la créature passa à l'attaque..
"Rain of destructive wishes" par CreatorAllanvre : http://creatorallanvre.deviantart.com/ |
Son assaut psychique fut terrible et malmena sévèrement nos héros, les retournant les uns contre les autres, les repoussant loin de la créature ou blessant directement leur esprit. De plus l'Ouvreur avait appelé à lui les rejetons stellaires, ces derniers pleuvaient du ciel et sortait de leurs cocons, sous une forme encore plus terrible que ceux que nos jeunes aspirants avaient vue : des sphère en lévitation constitué d'un oeil central et de plusieur yeux relié à la sphère par des sorte de tentacules, ces yeux étant capable d'envoyer des décharges brulantes, glacées ou psioniques. Les rejetons semblant plus fort que les précédent mais moins résistant, ils étaient animés de la rage de l'Ouvreur et attaquait directement ceux qui s'en prenaient au héraut de leur progéniteur.
De leur côté nos jeunes bainiens tentaient de faire front. Pendant que Ibillis protégeait tant bien que mal ses alliés, Lo-kan tentait d'empêcher la gigantesque statues d'émettre sa maléfique lumière, sans succès. Mirrili utilisait ses sorts pour garder les rejetons à distance et les détruire rapidement, mais la tâche était ardue et ils étaient seuls... ou presque ! Abaria, se battait également, à l'intérieur d'elle même. Elle réussi par intermittence à reprendre le contrôle de son corps afin de l'offrir aux coups de ses compagnons et d'ainsi abattre l'immonde créature. Le combat fut le plus terrible que nos héros eurent jamais connus. Faisant appel aux esprits ancestraux, aux pouvoirs des arcanes et à Baine en personne, ils puisèrent jusqu'à leur dernière once de courage, de volonté, mais aussi de chance pour l'emporter. D'un coup de lame enragé, Lo-kan éventra la bête, tendant sa volonté au maximum, Mirrili enflamma le corps de sa cousine d'un feu purificateur et d'un puissant coup de "Bertha", son épée bénie par Baine en Personne, Ibillis parvint à décapiter la créature qui déjà refoulait Abaria à l'intérieur.
L'Ouvreur était mort, le ciel redevint plus calme... un court instant. Car en effet, le mystérieux maitre de l'Ouvreur semblait proche, trop proche. La gigantesque statue projeta devant nos braves l'image d'une sphère parsemé de milliers d'yeux, les regardant avec colère et étonnement.
"Vous avez vaincu mon héraut, mais il est trop tard ! votre monde est à moi et je m'en approche inexorablement maintenant que la route m'a été indiqué. Pour récompenser votre courage, mortels, je vous offre le choix : servez moi, donnez moi un autre monde et j'épargnerai celui-ci. Refusez et vous connaitrez bientôt la destruction"
Dilemme cornélien, pour nos héros, qui choisirent finalement de fuir le dénomé Allabar. Parvenus à la conclusion que l'étrange série de symboles dans le couloir précédent était un portail dimensionnel menant vers les mondes des créatures enfermées dans les sarcophages, nos (anti-?)héros décidèrent donc d'abandonner Ethiel à son triste sort et de partir vers un des autres mondes, celui dont ils avaient pu déchiffrer le symbol : "Toril". Après que Mirrili fut parvenue a découvrir le monde de fonctionnement du portail, ils le franchirent donc, en emmenant Aaren0 avec eux, alors qu'une nouvelle pluie de flammes déchirait le ciel des plaines du Zenthil.
Ainsi fut scellé le destin d'Ethiel et ainsi fini l’épopée de nos jeunes bainiens !
FIN
casting (par ordre alphabétique) :
Ibillis le Rouge : Nerull
Lo-kan : Stark
Mirilli : the Mask
Autres personnages : Vorghyrn
production, moyens techniques, musique, tiles, figurines : Vorghyrn
remerciements spéciaux à :
leptitlu : pour nous avoir supporté un samedi par mois à la maison
Rivella : comme substitut (presque) acceptable pour le coca
Cette histoire est purement imaginaire et toute relation avec des scénarii, setting existant pour D&D ou d'autre jeux, super-vilain galactique et autres sources d'inspiration est tout à fait assumée
Aucun gobelin ou autre monstre du bestiaire n'a été maltraité ou humilié à la table de jeu (rien de tel n'est affirmé au sujet des PJ...).
Epilogue 1
Une sphère gigantesque avec des centaines d'yeux qui les regardaient chargés de haine, une pluie de flammes, une jeune éladrine triste avec une étrange aura lumineuse, la destruction de montagnes, de forêts et d'humanoïdes... ils avaient tous vu la même chose dans ce cauchemar dont on ne pouvait s'extraire. Et les voici donc réveillés, dans une petite chambre d'auberge, la fenêtre ouverte sur la mer, où se levait un soleil radieux. Face à eux, "le masque de pierrelune", flottait sur son ilot. Ils étaient donc toujours bien à Padhiver...
Epilogue 2
Il se réveilla, lui aussi trempé de sueur. De ce rêve, précis, comme toujours, il lui restait des images, des sons, des noms et des faits. Il se précipita vers ses grimoires et les compulsa frénétiquement, énumérant à voix haute les noms des personnages et des lieux de son épopé onirique. Il cherchait une correspondance, une déformation, une légende... mais rien ! jusqu'à ce qu'il ouvre "les chroniques du Dhakân" et y trouve mention d'un des premier, si ce n'est peut être le premier, empreurs de cette civilisation : Dimitrov 1er. A côté de cette mention, une gravure approximative, copiée à partir d'une fresque retrouvé dans les sous-sols du Khorvaire : un gobelin arborrant une couronne et un sceptre frappé de son symbole : une main grise et griffue à trois doigts...
c'est des feux gregeois sur les photos ??? vivement le retour du trône de fer...
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