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lundi 27 janvier 2014

Le hérault de l'Ouvreur acte V scène 1

Nos héros se réveillent, la tête lourde, du sang collé sur les vêtements, des balafres et un froid glaciale qui leur transperce leur habits. Quelle surprise également pour Mirrili de sentir une petite main crasseuse sur son poignet et de voir un gobelin avec un poignard levé prêt à lui entailler le bras. La créature, surprise et pas très courageuse battit en retraite au cri autoritaire d'un autre gobelin, bien connu du groupe, Dimitri 1er.

Ce dernier leur expliqua que ses espions, engagés avec les orcs, l'avaient prévenu du siège. Venu avec ce qui reste de la tribu pour suivre une vision de Baine qui lui aurait dit que l'avenir de la tribu était au sud d'Ethiel, Dimitri était donc venu à leur secourt et les avait trouvé blessés et à demi conscient dans la neige, fuyant Triple-Fléaux.
Car oui, Triple-Fléaux était tombé malgré leur efforts.

Après s'être remémoré le fil des événements qui avait conduit à leur fuite, nos héros décidèrent de partir vers le Bastion Ecarlate, pour informer Activus, le généralisime, des événements récents. Dimitri leur fournissant des montures avant de leur dire adieux, nos jeunes bainiens atteignirent rapidement le Bastion Ecarlate, non sans avoir remarqué une inquiétante étoile dans le ciel...

Arrivé au Bastion Ecarlate, la situation est pire que prévue : les armées orcs sont déjà là ! et un siège d'une tout autre ampleur que celui dont ils viennent de réchapper. Très vite, nos aspirants décident qu'il faut entrer, malgré l'assiégeant, pour prévenir l'état major de la Main Ecarlate. Après quelques tentatives de forcer le blocus orc, nos héros se souviennent du souterrain où ils ont passé une épreuve et décident de se mettre à sa recherche
L'oeil-de-Baine par Stark, dessiné à la volée pendant la partie !

Guidé par Ibilis qui était resté à moitié conscient à l'époque, aidé par les capacité d'exploration de Lo-Kan et les connaissances de Mirilli qui se souvint que le souterrain était mentionné dans les archive du Bastion, le groupe fini par retrouver l'entrée extérieure et rejoint ainsi l'intérieur de Hastmort. Ils se rendent immédiatement chez le généralisime, mais trouvent portes closes. Tous les Bainiens Véritables semblent s'être réunis chez le généralisime et l'ordre a été donné de ne les déranger sous aucun prétexte ! Après vérification que même Béronus, revenu il y a quelques jours, manque également à l'appel, nos jeunes aspirants entrevoient que quelque chose de terrible se passe. Ils suspectent le Magister d'avoir convaincu les autres bainiens d'éveiller l'Ouvreur, que nos jeunes héros pensent emprisonné sous le Bastion Ecarlate. La puissance magique que Mirilli sent monter, associée aux rêves que lui envoie une Abaria qui semble être ne danger quelque part dans les murs du Bastion Ecarlate, ne fait que muer ce soupons en certitude. Reste à trouver comment accéder à cette prison secrète...

Après avoir tenter l'exploration des oubliettes et de quelques autres lieux, nos héros décident de retourner à la fresque qui fascinait Abariat lors de leur arrivée à Hastmort . Cette fresque, dont le Magistère possédait deux copies légèrement différente à Triple-Fléaux, était bien l'une des entrées qui menait aux fondations même de Hastmort là où nos apprentis bainien jetèrent jadis une pierre sacrée. Encore fallait-il avoir vu les deux autres "versions" de cette fresque et utiliser les différences pour retrouver trois points de pressions qui ouvrait le passage ! Nos héros s'y engouffrèrent donc pour se retrouver face à la fosse où ils avaient jeté la pierre sacrée. Non loin de là, dans l'ombre, ils avisèrent un escalier dérobé et gardé par ... Vurosk, leur condsiciple et rival demi-orc, et ses sbires. L'heure de la vengeance avait sonné ! 
Elle fut douce cette vengeance, mais chère payée. Car oui, nos héros finirent par vaincre leur rivaux mais Vurosk ne fit pas mentir sa réputation et ne laissa pas une goutte de son sang couler sans en prendre une, ou plusieurs à ses opposants. Il fini néanmoins par mordre la poussière, mais pas avant que le groupe n'entende une série de cris horribles venant du bas de l'escalier ! Vurosk, pas encore hors de combat, mais tout autant surpris qu'eux les pressa de descendre, se porter au secours des bainiens, puisque c'était en effet eux qui étaient en bas. Décidant que le demi-orc pourrait leur être encore utile, ils l'emmenèrent avec eux. En dévalant quatre à quatre les marches, le demi-orc leur révéla ce qui se passait en bas : Tous les ans, les suivants de la Main Ecarlate devaient renforcer la prison où jadis ils emprisonnèrent l'Ouvreur. Cela requerrait un sacrifice humain, souvent sous la forme d'un aspirant qui serait oublié de tous, une sorte de "dommage collatérale" du service de trois ans. Cette année, Abaria était la victime mais il n'y avait aucune raison que ça ne se passe pas comme d'habitude, du moins si on excepte que les orcs, servants de l'Ouvreur, faisaient le siège devant le Bastion Ecarlate juste au moment où le sacrifice devait avoir lieu...

Nos héros arrivèrent donc en bas pour constater l'horreur : les bainien avait été massacrés et en face d'eux se tenait Abaria, nue et couverte du sang de ceux qui avaient tenté de la tuer. Sur le côté, un cercle rituel dont les symboles étaient incomplets et le corps du Magister gisant près d'un des bout de la séquence de symboles. Nul part il n'y avait trace de l'Ouvreur... ou du moins si, sur le visage d'Abaria ! cette dernière prenant d'un coup l'aspect d'une créature hideuse à la peau violacée et flasque et dont la bouche était fait d'horrible tentacule ondulantes.
La créature, fraichement libérée, se contenta de reverser les aspirants d'une décharge psionique avant de s'élever dans les airs et de voler vers la sortie.

L'Ouvreur était à nouveau libre et le ciel commençait déjà à gronder... c'était, sinon Ethiel même, au moins toute la région qui était menacé par cette créature venue d'on ne sait où. Mais que pourrait donc bien faire trois aspirants bainiens face à ce monstre ?

"Je suis celui qui ouvre les portes pour mon maitre, celui qui lui trace le chemin, celui qui soumet les inférieurs, celui qui envoie l'appel. Craignez ma venue, non pas pour votre esprit que je déchirerai et votre cerveau que je dévorerai mais pour celui que je précède. votre crâne est à moi, votre peuple est à lui" Crédo de l'Ouvreur
 





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