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samedi 8 octobre 2016

le magicien disparu

Cette nouvelle campagne est largement basée sur "Out of the Abyss" une campagne pour D&D5



Pourquoi "largement basée" ? Parce que j'ai changer l'angle d'attaque de la campagne. On ne joue plus de gentils aventuriers perdus dans l'Outreterre, mais un groupe de noble drows, pris entre des intrigues à Menzoberrazan et des aventures d'exploration de l'Outreterre, qui recoupent celles de la campagne (je ne peux pas en dire plus sans risquer de spoiler mes lecteurs et mes joueurs).

Bref, ça spoile méchamment la campagne officielle donc si vous la jouer, évitez ces comptes-rendus !

Pour bien profiter de ces compte-rendu, il est recommandé de connaitre un peu la culture drow, et plus précisément Menzoberrazan, et de l'Outreterre. Avoir lu "la guerre de la reine-araignée" (une excellente série de romans sur les drows) serait un plus...

La matrone a une mission pour vous



Yahya'a et Tagia sont deux soeurs et membre de la maison Duskrym, neuvième maison du conseil régnant de Menzoberrazan, réputée pour sa culture du secret et de l'intrigue, ainsi que pour sa dévotion envers Lolth, la cruelle déesse des drows. Yahya'a est une prêtresse, fraichement sortie d'Arach-Tinith, alors que Tagia évolue dans le mileiu des ombres, depuis sa formation à Melee-Magthere.

Aujourd'hui, elles ont la chance de se montrer enfin utile aux yeux de matrone Zhindia. La matrone a en effet une mission a leur confier : un mâle drow d'une maison noble a récemment disparu et cela semble intéresser les hautes sphères de la société drow. La matrone veut savoir pourquoi et surtout localiser le mâle en question. Elle charge donc les deux jeunes femelles de se renseigner, afin de les éprouver. Curieuse de voir comment elles s'en tire, la matrone ne leur donne pas plus d'information et leur laisse trois jours pour obtenir des résultats.

Renseignements et rivalité

 Nos femelles sont certes novices mais pas dénuées de bon sens, elles commencent par interroger d'autres membres de la maison, dont Latizz, l'intendant de la matrone. Ce dernier, sans vendre la mèche, leur indique que des nobles de haut rang sont venu visiter la matrone. Si il vient d'une maison importante, Cela expliquerait qu'on s'intéresse à un simple mâle...

 Tiaga et Yahya'a envois quelques serviteurs aux renseignements, avant de partir en personne investiguer. Une intuition (Lolth peut être ?) dit à Yahya'a que le mâle a pu chercher à fuir la ville. Nos investigatrices décident donc de partir du côté de l'île aux rothés, qui semble être un point de passage facile vers l'extérieur. Sur place, l'enquête est compliquée par les garde de la maison Vandree, disposant de parcelles dans la zone. Les Vandree insistent pour faire escorter nos investigatrices. Celles-ci trouvent donc un subterfuge pour fausser compagnie à leurs "protecteur" et approcher la maison Hunzrin, qui régente l'agriculture à Menzoberranzan et qui semble beaucoup plus abordable. Avec quelques questions bien placées et jouant sur la fierté d'une femelle pas très maligne, nos Duskryn parviennet à apprendre qu'un mâle s'est en effet renseigner sur les possibilité de quitter la ville. C'était clairement un magicien de haut rang.

Yahya'a qui a des contacts à Sorcere, propose d'aller y enquêter sur l'identité de leur fugitif. Sur place, le bibliothécaire accepte, contre la possibilité de consulter quelques ouvrage de la maison Duskryn de livrer quelque rumeurs. Un certain Zulhar Baenre, assistant de l'archimage Gromph Baenre en personne, a en effet disparu il y a quelques jours.
Tiaga en regroupant quelques informations ramené par les serviteurs et ses propres connaissances sur l'individu, en fait un portrait rapide. Mage de piètre talent, admis comme assistant de l'archimage sur la simple base de son nom, Zulhar a également un secret inavouable : il s'est entiché d'une esclave humaine, une masseuse au saphir noir, un établissement de bain public en ville.

Sur place, usant d'un sort de déguisement conféré par Lolth, Yahya'a se fait admettre du côté des mâles et aborde l'esclave. Elle en tire l'essentiel. Zulhar l'avait prévenu de sa fuite imminente et il voulais l'emmener avec lui. Elle ne sait pas où il est mais elle l'a vue avec un autre mâle bien habillé, se diriger dans le bazar.
De son côté, Tiaga n'est pas en reste. elle apprend d'un masseur que Zulhar a été vu à la boite à bijoux une gargotte du quartier Duthcloim où se retrouve les mâles.

A la  "boite à bijoux"

Cette fois c'est Tiaga qui y va grimée, Yahya'a préférant garder ses sorts pour une autre occasion. Il faut dire que la roublarde s'y entend également en déguisement... Flanquée de ses trois serviteur, Tiaga se rend à la gargote et y apprend rapidement que Zulhar y est en effet venu la veille est s'est longement entretenu avec le patron, un certain Nym. Nym reçois celui qu'il pense être Tiago, visiblement un riche noble, ce qui lui suffit amplement. Tiaga lui propose d'acheter un renseignement, la localisation de Zulhar. Nym accepte et demande à un de ses gardes de les mener à la cachette du Baenre en fuite. C'est a ce moment que surgit une patrouille de la très vertueuse maison Mélarn, qui entend bien rappeler à ces mâles qu'ils ne sont nul part sans surveillance. En bref, arrêter tout le monde. Nym s'enferme (on ne le reverra pas...). Tiaga, décide, elle, de sortir discrétement par la porte de derrière. Hélas, les inquisitrices Mélarn ne sont pas si bête, et il y a aussi un groupe derrière. Ca sera l'occasion pour tout le monde de tester l'efficacité d'une sphère de ténèbres . Il y aura des bousculade, quelques coups échangés, mais tout le monde s'en sors indemne et surtout Tiaga, ses comparses et le garde parviennent à fuir


Le funeste destin d'un Baenre  



Après avoir retrouvé Yahya'a. Le groupe se rend à l'adresse. Il s'agit d'un magnifique manoir, au milieu des ruelles du bazar. Nul doute que son propriétaire ne fait pas publicité de son bien, car il semble parfait pour quelqu'un qui n'aimerait pas trop la visite. Le manoir est entretenu mais ne semble pas habité. Nos investigatrices décident donc de l'explorer. A l'entrée, une voix spectrale tentera de les dissuader de poursuivre, mais il faut plus qu'un sort de bouche magique pour faire renoncer deux Duskryn !
Après les précautions d'usages, nos drows pénètre dans le manoir et y découvre Zulhar, couché sur le sol et traversé de convultions. Yahya'a fait appel à Lolth, pour sauver ce mâle important. L'appel est entendu mais la magie de Yahya'a est insuffisante. Tiaga, qui a déjà vu quelques morts est formelle, il a, au mieux, gagné quelques minutes. Nos Duskryn presse donc le mort en devenir de leur parler.
Elles obtiennent plusieurs informations précieuses : quelque chose se trame à Sorcere, quelque chose d'important. Zulhar en a pris conscience, il a eu peur et il a etenter de fuir. Il a failli réussir, mais non sans que son aïeul Gromph ne lui ai lancé le sort qui lui sera fatal. Au moment de préciser ses soupsons, Zulhar est repris de convulsions et meurt alors qu'une nué d'araignées ne lui déchire le ventre et ne s'enfuient dans la nuit... Lolth l'a voulu ainsi
Lors de leur rapport, matrone Zhindia ne goûte guère la mort d'un mâle qu'elle avait ordonné aux deux soeurs de retrouvé vivant, mais au réçit de ses dernière paroles et surtout à la mention de Gromph Baenre, la matrone change d'état d'esprit. Elle gratifie nos héroïnes d'une approbation, sûrement la meilleure récompense qu'elles pouvaient espérer.

La matrone, satisfaite, semble avoir des projets pour les deux soeurs mais nul doute qu'elles auront bien assez tôt l'occasion de continuer à révéler le voile d'intrigues qu'elles viennent de commencer à soulever. 

"Je vais me déguiser en mâle pour aller à la maison de bain, interroger l'esclave"
Tiaga, qui a oublié qu'elle serait dans son plus simple appareil...

lundi 3 octobre 2016

La lettre du Marquis

Il s'agit d'un prélude à la campagne "l'Aventure perdue d'Arsène Lupin" que j'espère pouvoir faire lancer. Ca spoile un tout petit peu le roman "Victor de la brigade mondaine" et ça laisse entrevoir quelques élément de la campagne officielle

Un étrange marché
Juliette Mounes et André Clément sont deux membres de la haute... la haute des voleurs. Bien au dessus des vulgaires malfrats, ce sont des as de la cambriole et surtout des gens de classes, qui vole certes, mais avec style... enfin ça, c'était avant de se faire prendre dans un bête rafle chez leur receleur habituel Gérard "as-de-pique", n train de fourguer un chandelier incrusté de pierres, volé quelques jour plutôt à Compiègne.  Ils étaient simplement au mauvais endroit, au mauvais moment...

Interrogé par la mondaine, nos deux voleurs poissards s'emmêlent un peu dans leur version et sont rapidement conduit, devant l'inspecteur Victor Hautin, dont la renommé de cesse de grandir depuis qu'il a commencé un duel avec... Arsène Lupin !
Victor en sait long sur nos cambrioleurs, mais il était sur un coup encore plus gros : un complice du sieur Lupin ! La mondaine était en planque, après qu'un indic ait balancé que Lupin avait laissé un pli chez Gérard. Or Gérard fait aussi "postier". On lui laisse un pli, quelqu'un d'autre vient le récupérer et Gérard prend une commission. La police surveillait le pli et pensait que nos héros étaient les destinataires... Victor n'a rien contre nos voleurs de la haute, en soi. Ce sont de brave gens, tellement loyaux qu'ils sont prêt à braver la loi pour tenir leur engagements. Tient ! il a même un marché à leur proposer. Quelques déduction lui ont permis de comprendre que le destinataire du pli était probablement un certain marquis Hubert de la Renelière, dont le secrétaire est passé deux fois chez Gérard dans la semaine. Victor veut le pli, et des liens possible entre le marquis et Lupin. Il propose à nos voleurs d'utiliser leur talents spéciaux pour retrouver ce pli. En échange de quoi, il leur remettra les dossiers que la police a sur eux. En somme, on efface l'ardoise. Nos héros acceptent et sortent étonnament lire, sous l'oeil de Grimald, le second et l'homme de confiance de l'inspecteur, qui leur recommande d'éviter de chercher à prendre le large.

Cambriolage au bal
Nos professionnels prennent leurs informations : qui est le marquis, où habite-t-il, comment rentre chez lui. Le présumé complice de Lupin donne un bal d'ici deux jours. Gérard, par ces contacts chez un imprimeur qui travaille souvent pour le marquis obtient deux invitations et la liste des invités. Sur la liste, Antoine Bressacq, que Victor leur a désigné comme étant l'identité actuelle de Lupin !
De son côté, Juliette, sort les frou-frous et s'improvise duchesse. Elle se montre régulièrement au Bristol où le marquis déjeune souvent.


Là, utilisant son charme naturel et l'attrait connu du marquis pour le beau sexe, elle engage la conversation et entame un numéro de charme, qui, outre de lui donner un petit ascendant sur le marquis, lui révèle l'endroit où se trouve son coffre : dans une map-monde dans on bureau, qui s'ouvre grâce à un ingénieux mécanisme.

Le soir du bal, nos voleurs de haut-vol sont présents. Juliette continu son numéro de charme sur le marquis, interrompant une étrange conversation avec un certain Samuel Mernant, clerc de notaire...

Gérard, présenté comme le frère de Juliette, s'intéresse à un groupe, réuni autour de Bressacq qui régale la galerie d'histoire d'explorateur. Pas de doute, Lupin est à la hauteur de sa réputation ! Gérard remarque une femme à la périphérie du groupe qui ne goûte pas la façon dont la marquise de la Renelière dévore Bressacq des yeux. Il s'agit de la princesse Alexandra Basileïef. Grâce a ses talents de psychologue, Gérard découvre la faille : elle suit Bressacq pour le frisson que procure l'acte illégal. Usant du même artifice, il invite la princesse à se venger de sa rivale d'un soir en lui dérobant un bijou. La motivation de Gérard est, elle, beaucoup moins altruiste : il a bien l'intention que cette enquête "forcée" lui rapporte. Grâce à son habileté et au coup d'oeil de la princesse, le couple parvient à atteindre la chambre parentale à l'étage et à trouver la cachette des bijoux de madame. Gérard s'empare des plus belles pièces, grâce à son oeil avertis et laisse à Alexendra un trophée acceptable.

Pendant ce temps, Juliette a également gagné le premier étage et plus précisément le bureau du marquis en incitant se dernier à lui montrer la cachette dont il est si fier. Après les sous-entendus et les joute galantes de rigueur, Juliette, qui avait bien entendu prévu le somnifère fulgurant qui va bien, endors le marquis, ce qui lui laisse le champs libre pour le coffre, qui ne résistera pas longtemps à ses "doigts de fée". Las ! si le coffre contient quelques babioles (le marquis étant assez dépensier), le pli ne s'y trouve pas, mais Juliette trouve à la place un ticket de cinéma pour le lendemain, séance de 18h pour "le cuiracier Potemkim", au ciné-balthazar, ainsi qu'une lettre, parlant de l'échange d'un pli compromettant contre une belle somme d'argent.

Après la visite de rigueur dans les collection du marquis, Juliette joue la fille de l'air par les toits.
Gérard retourne à la réception avec Alexendra à son bras et croise Bressacq-Lupin, qui semble moyennement goûter la situation. Ayant lui-même la marquise au bras, les deux hommes restent courtois mais froids.

Un mort au cinéma  
Nos héros contactent Victor pour un peu d'assistance, le plan est simple, arrêter le marquis et son maitre-chanteur sur le fait et profiter de l'agitation pour "récupérer" le pli. Victor est occupé, mais Grimald et trois policiers acceptent de jouer le jeu. La souricière est prête : les quatre policiers et Gérard ont des loges proches de celle du rendez-vous (mais une des loges adjacentes est déjà occupée), Juliette, grimée en marquis se présente pour s'assurer qu'il s'agit bien du pli recherché. Elle reconnait l'homme : le clerc de notaire de la veille... Il présente une partie de la missive, qui a bien l'air d'être le fameux pli et demande 10000 F. Juliette sort pour prétendument chercher l'argent et part chercher ses comparses. Entre-temps quelqu'un s'est glissé dans la loge, une bagarre éclate et le corps du clerc de notaire tombe au milieu du public.
Vent de panique, cris, autant d'élément permettant à l'agresseur, le marquis, qui avait loué la loge voisine, de sauter lui même dans la salle et de fuir. Juliette, dont la condition physique n'a rien à envier au marquis, le prend en chasse, pendant que Gérard, qui préfère faire appel à ses méninges, prend un autre chemin pour tenter de couper la route au fuyard.

La confusion rend la poursuite incertaine, tantôt avantageuse, tantôt gênante, mais les efforts de nos héros payent et ils parviennent à rattraper le marquis. L'homme se défend bien mais nos voleurs parviennent à le retenir jusqu'à l'arrivée de Grimald et de ses sbires, qui maitrise rapidement l'individu. Juliette profite de la confusion pour lui subtiliser le pli arraché au clerc de notaire avant sa chute, accidentelle.

Lupin se dévoile !
Victor est bien entendu très satisfait du dénouement, sauf pour la mort du clerc de notaire, d'autant que le pli parle d'une prochaine opération de Bressacq : substituer des pièces d'or un peu particulière à un conservateur de musée à Angoulême. Le vieil inspecteur n'hésite pas à manifester sa joie en se lançant dans une série d'entrechats étonnant, ébouriffants et foldingues, entrechats qui ne sont autre que la marque de Lupin ! Car oui, Victor, c'est Lupin ! mais alors, Bressacq, qui est-il ? eh bien Bressacq, c'est Bressacq. Une petite crapule, un usurpateur, qui n'ayant pas de gloire propre, flibuste une gloire toute faite. Bref, Bressacq, c'est le problème de Victor, mais Lupin, lui sent bien que cette histoire de pièces est plus profonde qu'il n'y parait. Tout à sa lutte contre Bressacq, il propose donc à nos voleurs émérites de suivre la piste des pièces. Nos héros relèveront-ils le gant ? s’associeront-ils avec le Gentleman Cambrioleur pour suivre ce qui deviendra peut être "l'aventure perdue d'Arsène Lupin" ?

La suite au prochain épisode !

"je suis l'amie de M. Clément et nous étions simplement venu boire un verre avec son copain Gérard"
"je ne sais pas qui est madame, je ne la connais pas, j'étais simplement là pour remettre un pli à monsieur... comment vous dites déjà ? Gérard ?"
Juliette et André, deux complices qui ont oublié de se concerter...