L'écran c'est le miroir entre les joueurs et le MJ et quel que soit le côté où vous êtes, il y a toujours un autre côté... Venez donc explorer ma face du miroir

lundi 27 janvier 2014

Le hérault de l'Ouvreur acte V scène 1

Nos héros se réveillent, la tête lourde, du sang collé sur les vêtements, des balafres et un froid glaciale qui leur transperce leur habits. Quelle surprise également pour Mirrili de sentir une petite main crasseuse sur son poignet et de voir un gobelin avec un poignard levé prêt à lui entailler le bras. La créature, surprise et pas très courageuse battit en retraite au cri autoritaire d'un autre gobelin, bien connu du groupe, Dimitri 1er.

Ce dernier leur expliqua que ses espions, engagés avec les orcs, l'avaient prévenu du siège. Venu avec ce qui reste de la tribu pour suivre une vision de Baine qui lui aurait dit que l'avenir de la tribu était au sud d'Ethiel, Dimitri était donc venu à leur secourt et les avait trouvé blessés et à demi conscient dans la neige, fuyant Triple-Fléaux.
Car oui, Triple-Fléaux était tombé malgré leur efforts.

Après s'être remémoré le fil des événements qui avait conduit à leur fuite, nos héros décidèrent de partir vers le Bastion Ecarlate, pour informer Activus, le généralisime, des événements récents. Dimitri leur fournissant des montures avant de leur dire adieux, nos jeunes bainiens atteignirent rapidement le Bastion Ecarlate, non sans avoir remarqué une inquiétante étoile dans le ciel...

Arrivé au Bastion Ecarlate, la situation est pire que prévue : les armées orcs sont déjà là ! et un siège d'une tout autre ampleur que celui dont ils viennent de réchapper. Très vite, nos aspirants décident qu'il faut entrer, malgré l'assiégeant, pour prévenir l'état major de la Main Ecarlate. Après quelques tentatives de forcer le blocus orc, nos héros se souviennent du souterrain où ils ont passé une épreuve et décident de se mettre à sa recherche
L'oeil-de-Baine par Stark, dessiné à la volée pendant la partie !

Guidé par Ibilis qui était resté à moitié conscient à l'époque, aidé par les capacité d'exploration de Lo-Kan et les connaissances de Mirilli qui se souvint que le souterrain était mentionné dans les archive du Bastion, le groupe fini par retrouver l'entrée extérieure et rejoint ainsi l'intérieur de Hastmort. Ils se rendent immédiatement chez le généralisime, mais trouvent portes closes. Tous les Bainiens Véritables semblent s'être réunis chez le généralisime et l'ordre a été donné de ne les déranger sous aucun prétexte ! Après vérification que même Béronus, revenu il y a quelques jours, manque également à l'appel, nos jeunes aspirants entrevoient que quelque chose de terrible se passe. Ils suspectent le Magister d'avoir convaincu les autres bainiens d'éveiller l'Ouvreur, que nos jeunes héros pensent emprisonné sous le Bastion Ecarlate. La puissance magique que Mirilli sent monter, associée aux rêves que lui envoie une Abaria qui semble être ne danger quelque part dans les murs du Bastion Ecarlate, ne fait que muer ce soupons en certitude. Reste à trouver comment accéder à cette prison secrète...

Après avoir tenter l'exploration des oubliettes et de quelques autres lieux, nos héros décident de retourner à la fresque qui fascinait Abariat lors de leur arrivée à Hastmort . Cette fresque, dont le Magistère possédait deux copies légèrement différente à Triple-Fléaux, était bien l'une des entrées qui menait aux fondations même de Hastmort là où nos apprentis bainien jetèrent jadis une pierre sacrée. Encore fallait-il avoir vu les deux autres "versions" de cette fresque et utiliser les différences pour retrouver trois points de pressions qui ouvrait le passage ! Nos héros s'y engouffrèrent donc pour se retrouver face à la fosse où ils avaient jeté la pierre sacrée. Non loin de là, dans l'ombre, ils avisèrent un escalier dérobé et gardé par ... Vurosk, leur condsiciple et rival demi-orc, et ses sbires. L'heure de la vengeance avait sonné ! 
Elle fut douce cette vengeance, mais chère payée. Car oui, nos héros finirent par vaincre leur rivaux mais Vurosk ne fit pas mentir sa réputation et ne laissa pas une goutte de son sang couler sans en prendre une, ou plusieurs à ses opposants. Il fini néanmoins par mordre la poussière, mais pas avant que le groupe n'entende une série de cris horribles venant du bas de l'escalier ! Vurosk, pas encore hors de combat, mais tout autant surpris qu'eux les pressa de descendre, se porter au secours des bainiens, puisque c'était en effet eux qui étaient en bas. Décidant que le demi-orc pourrait leur être encore utile, ils l'emmenèrent avec eux. En dévalant quatre à quatre les marches, le demi-orc leur révéla ce qui se passait en bas : Tous les ans, les suivants de la Main Ecarlate devaient renforcer la prison où jadis ils emprisonnèrent l'Ouvreur. Cela requerrait un sacrifice humain, souvent sous la forme d'un aspirant qui serait oublié de tous, une sorte de "dommage collatérale" du service de trois ans. Cette année, Abaria était la victime mais il n'y avait aucune raison que ça ne se passe pas comme d'habitude, du moins si on excepte que les orcs, servants de l'Ouvreur, faisaient le siège devant le Bastion Ecarlate juste au moment où le sacrifice devait avoir lieu...

Nos héros arrivèrent donc en bas pour constater l'horreur : les bainien avait été massacrés et en face d'eux se tenait Abaria, nue et couverte du sang de ceux qui avaient tenté de la tuer. Sur le côté, un cercle rituel dont les symboles étaient incomplets et le corps du Magister gisant près d'un des bout de la séquence de symboles. Nul part il n'y avait trace de l'Ouvreur... ou du moins si, sur le visage d'Abaria ! cette dernière prenant d'un coup l'aspect d'une créature hideuse à la peau violacée et flasque et dont la bouche était fait d'horrible tentacule ondulantes.
La créature, fraichement libérée, se contenta de reverser les aspirants d'une décharge psionique avant de s'élever dans les airs et de voler vers la sortie.

L'Ouvreur était à nouveau libre et le ciel commençait déjà à gronder... c'était, sinon Ethiel même, au moins toute la région qui était menacé par cette créature venue d'on ne sait où. Mais que pourrait donc bien faire trois aspirants bainiens face à ce monstre ?

"Je suis celui qui ouvre les portes pour mon maitre, celui qui lui trace le chemin, celui qui soumet les inférieurs, celui qui envoie l'appel. Craignez ma venue, non pas pour votre esprit que je déchirerai et votre cerveau que je dévorerai mais pour celui que je précède. votre crâne est à moi, votre peuple est à lui" Crédo de l'Ouvreur
 





mercredi 22 janvier 2014

Le héraut de l'Ouvreur acte IV scène 2

Les orcs marchent sur Triple Fléaux et nos héros font partie des "désignés volontaires" pour défendre la place !

Un beau matin d'hiver, Béronus quitte donc Triple-Fléaux avec une partie des troupes,  Vurosk et son groupe dans son sillage. Le maitre d'arme Drugmurus prend donc le commandement des 50 soldats restant et nomme dans la foulé nos jeunes aspirants, qui ont su se montrer utiles, comme ses seconds. Il leur donne l'ordre de gérer les préparatifs pendant qu'il épluche les rapports d'éclaireurs pour mettre au point une stratégie. Les orcs seront là dans trois jours au plus.

Se remémorant les leçons de stratégie, Ibillis prend avec lui un groupe d'éclaireurs disponible et part au devant des orcs pour tenter de les ralentir via des embuscades et autres sabotages. C'était ignorer que les orcs ont beau être des sauvages, ils s'y connaissent en art de la guerre. D'une part leur troupe étaient beaucoup plus avancée que prévu (marche forcée), d'autre part, eux-même avaient envoyé une avant-garde pour surprendre l'ennemi. Les embusqueurs furent donc embusqués, mais les pertes furent minimes car l'avant garde fût repérée à temps. Ibillis revint donc avec une information importante : les orcs seront là plus vite que prévu.

Pendant ce temps, Lo kan travaillait au renforcement du fort et à organiser le ravitaillement. Le bons sens du demi-géant, (un groupe d'individus doit se nourrir -il faut donc préparer les réserves, se protéger du rude climat -renforçons les abris etc... ) et sa capacité d'aboy... de donner des ordres lui permirent d'organiser efficacement la défense.

Mirilli, quant à elle, s'inquiétait de la disparition de sa cousine Abaria. Cette dernière était introuvable au fort. Si on supposa au début qu'elle avait encore sucombée à une "crise" de "somnambulisme", il s'avéra rapidement que ce n'était pas le cas. Le témoignage d'un soldat la voyant confrontée à Vurosk avant le départ de la troupe et des traces de sang devant le tableau du refuge secret de Béronus faisait craindre à la magicienne le pire pour sa cousine... Le siège étant une menace plus urgente, Mirilli dirigea donc ses efforts à libérer le golem de fer de son entrave magique. Le sortilège était trop puissant pour elle, mais elle parvint à augmenter son rayon d'action. Au moins une partie du fort était sous bonne garde !

Hélas, les orcs avaient également des cartes dans la manche. Le matin suivant, nos héros découvrirent leur commandant assassiné dans ses quartiers. Visiblement un traitre était dans la place, puisqu'il était peu probable qu'un orc ce soit mêlé aux soldats. Certains hommes furent également pris de violent maux de ventre. Par sécurité, Madison mis sous clé les réserves d'eau et se chargeait personnelement de rationner les vivres.

Vint alors le terrible matin où les camps orc se dressaient non loin des tours de Triple-Fléaux. Après les habituelles échange d'invectives et les têtes coupé d'éclaireurs catapultées dans le fort, le siège pu commencer.

Ce fut un siège inhabituel. Pressé par le temps et le climat, convaincu de leur supériorité (Béronus n'avait-il pas ordoné à Vurosk de laisser entendre aux orcs que les défense étaient faiblent pour les inciter à attaquer et détourner leur attention du Bastion Ecarlate ?), les orcs ne se contentèrent pas d'attendre, ils passèrent rapidement à l'offensive. Les troupes dirigées par nos héros firent leur maximum pour les repousser et les combats furent d'une violence inouïes. Mélangeant les stratagèmes des capitaines, le courage et la furie guerrière des troupes, la magie impie ou arcanique, la ferveur divine envers Baine et, pour les orcs, leurs sombres maitres, les deux camps versaient leur sang et perdaient leur compagnons mais rien ne semblaient pouvoir les arrêter. On vit les orcs déferler, parés de leurs sanglant trophée et être tenu en respect par des soldats tout aussi agressifs, mené par Lo kan, les shaman borgne orcs invoqué des sortilèges aussitôt contré par les quelques arcaniste que dirigeait Mirilli, Ibilis faisant respecter une discipline de fer pour que ses hommes repoussent les échelles déversant des hordes de peau-vertes et Madison en appeler à Baine à la fois pour donner du courage au troupe et asséner aux ennemi de terrible attaque divine. On vit des créatures étrange voler au dessus des murailles et être balayée par les mains gigantesque d'un golem de métal et on vit la sinistre camarde prendre son dû des deux côtés. Nombre d'âmes valeureuse retournèrent à Baine ou à Gruumsh mais aucun camps n'acceptait de s'avouer vaincu.

image par HarHon : http://harhon.deviantart.com/gallery/
Pourtant, à la fin l'un des deux dû reconnaitre sa défaite...

Triple-Fléaux céda-t-il devant l'assaut implacable des orcs ou barra-t-il définitivement le passage à ces derniers ? vous le saurez bientôt...

"ta tête bientôt être boucle de ceinture" (expression orc pour saluer la vaillance d'un ennemi)

dimanche 19 janvier 2014

Le héraut de l'Ouvreur, acte IV scène 1

La situation n'est pas très bonne pour nos héros : Entré subrepticement dans un couloir secret où manifestement, ils ne devraient pas être, les voilà face à un énorme golem de métal qui leur demande un mot de passe dont ils ignorent tout. Ibillis tentera bien une prière classique à Baine, mais le il comprit très vite que ce ne n'était pas cela, le golem le chargeant immédiatement. Notre vaillant paladin en fût pour ses frais : il se retrouva quasiment incruster dans le sol, suite à la frappe du golem, et encore, il pouvait remercier son équipement magique, nul doute qu'un bouclier et une armure normale n'aurait pas suporté le choc de l'énorme lame du golem.

Pendant que Ibiliss faisaient face à la créatures, ses amis tâchaient de comprendre comment en venir à bout. Madisson, décide de soutenir Ibillis en appelant sur lui la bénédiction de combat de Baine, quand à Merillie, elle réalisa que lors d'une de ses semaines de service, elle avait assistée Béronus (le Magister de la Main Ecarlate) pour d'étranges rituels, et que ces rituels étaient déstiné à activer la créature. Ayant pris part à sa création, elle pouvait essayer de commander au golem. Mais avant ça, il fallait retirer deux plaque de métal au niveau des oreilles du golem pour briser des sceaux qui l'empêchait d'entendre les incantations de sa "créatrice". Elle demanda donc à Lo kan, monté voir à l'étage voir ce qu'il y avait avant que le golem ne se manifeste, de l'aider en ce sens. Notre courageux barbare fit donc un bond digne d'une panthère et se réceptionna parfaitement au niveau d'une des plaques qu'il commença immédiatement à arracher. Pendant ce temps, Madison et Ibillis cherchaient quelque indice du mot de commande qui devrait rendre le golem inoffensif et Ibilis subissait tant bien que mal les attaque du golem (ses autres alliés restant prudemment à distance). Madison repéra un symbole de Baine sur le golem qui datait de temps anciens, Ibillis le reconnu comme étant le même que sur la porte noire du défi dans les soubassements du Bastion Ecarlate. Le groupe essay donc de se rappeler de l'inscription sur la porte, pendant que Lo kan arrachait les plaque et que Ibilis contenait (entendez "concentrait sur lui et encaissait") les attaque de l'être artificiel. La phrase "celui qui suit la voie du Seigneur Noir connait la vertue de la souffrance" jailli de l'esprit du paladin alors que Lo kan arrachait al deuxième plaque. Il n'était pas trop tôt : Madison avait obtenu autant de faveur du Seigneur Noir que possible et Ibiliss n'aurait pas supporté un coup de plus... Il s’avéra que le golem avait surgit d'un mur illusoire et que Merillis était en effet capable de le contrôler mais le golem ne pouvait sortir de la caserne pour des raisons à la fois physique (pas de sortie à sa taille) et magique.

Nos héros fouillèrent l'ancienne caserne et trouvèrent, dissimulé par une illusion puissante deux pièces aménagées par Béronus pour ses expériences. Dans un tirroire habilement ouvert par Ibillis à coup d'épée, une série de rapports indiquant plein de choses sur les ambitions du Magistère, entre le fait que Vurosk, son âme damné, est un demi-orc (nos héros l'ont toujours perçu comme "un humain moche") qui espionne les orcs, que Béronus déteste le maitre d'arme et qu'il ambitionne de prendre la place du généralisime de la Main Ecarlate (ce qui est tout à fait normal pour un bainien), nos jeunes aspirants comprenne que le Magister s'atelle à une tâche magique complexe sur laquelle il s'étend peu dans ses notes. Plus troublant, ils découvrent un tableau illustrant la victoire de la Main Ecarlate sur les orcs, extrêmement similaire à celui présent dans les profondeurs du Bastion Ecarlate. Sachant que le Magistère possède également une peinture similaire dans ses quartiers (vue par Mirillie).

Désireux de ne pas se faire surprendre par l'occupant des lieux qui, en plus d'être un puissant mage, est accessoirement, le commandant du fort et le n°2 de la Main Ecarlate, nos héros rebrousse donc chemin dans le tunnels secret, laissant à regret, une zone de magie non-identifier qui dissimulait peut-être, qui sait, l'entrée d'un laboratoire secret ?

Image par summerson : http://summerson.deviantart.com/


Deux semaines passèrent, voyant la fin du séjour à Triple Fléau poindre. Ibillis prit du galon et en vint à participer de manière importantes au patrouilles. Il fut donc convoqué avec les bainiens (le maitre d'armes et le prêtre de Baine) dans les appartements du Magistère. Ce dernier venait de recevoir un rapport inquiétant de Vurosk : les orcs n'attendent pas la fin de l'hiver et important contingent marche sur Triple Fléaux. Pire, les tribus semblent s'être unies sous la bannière d'Udrik le Pourri et marchent sur le Bastion Ecarlate. Béronus doit y retourner avec une partie des troupes pour préparer le siège. "Mais", insiste-t-il, "il est hors de question que Triple Fléaux tombe aux mains de ces peaux vertes impie ! ces pour ça, mes frères" ajouta-t-il en se tournant vers le maitre d'armes et Ibillis "que vous restez ici avec autant d'homme que possible pour défendre cette place et d'y laissé la vie si nécessaire". Visiblement, le Magistère était maitre du "d'une pierre deux coups".

La fin de l'hiver allait s'avérer rude...


mercredi 15 janvier 2014

Le Loup de Wall street






Il y a des jours où on est complétement à contre-courant, où ce qui touche les autres ne vous touche pas, où on voit bien clairement tous les gros points noirs sur un visage que tout le monde s'accorde à juger comme parfais. J'étais dans un jour comme ça en allant voir "Le loup de Wall street"...

Le pitch : Jordan Belfort, un jeune courtier fraichement arrivé à Wall street, n'a qu'une ambition : faire fortune. S'appuyant sur un incroyable talent pour le business et des pratique pas bien légal, il brasse des millions... et tombe dans la spirale de l'outrance. Drogue, femme, fêtes, voitures, rien n'est trop pour lui, mais par dessus tout, il amasse, encore et toujours plus. Jusqu'à quand ?

Ce que j'en ai pensé : Vous trouvez que le pitch est court ? normal, c'est à la mesure de l'impression que m'a laissé ce film : il ne se passe RIEN. En gros, je me suis ennuyé pendant deux heures et demi, attendant qu'il se passe quelque chose de nouveau. Je veux bien admettre que Léonardo joue bien (comme dans ses derniers films, quel bond depuis "Titanic" !), que Martin Scorcese réussi parfaitement à creer d'incroyable scènes d'excès et de débauche mais pourquoi a-t-on copié-collé 20 fois la même succession de scène ?? Je vous refais le pitch en moins flegmatique : Jordan Belfort gagne de l'argent, il organise un jeu de dégénéré dans ses bureau, il se prend son rail et il va à une patouze, puis il regagne de l'argent, il réorganise une fiesta dans ces bureaux etc..., là vous avez 2h40 sur les 3h de film. Je ne suis pas spécialement puritain, mais dèjà que je trouve que les scènes de débauche ont leur limite, répété en boucle ça devient franchement lassant, d'autant que, oui, vous avez bien lu, le film dure 3h ! Ca en fait des cycles pognon-fête-drogue-sexe... (ça doit être parce que le copié-collé ne demande pas autant de temps que de réfléchir à des scènes variées...)
Cette impression de répétition se répète d'ailleurs avec le ton quasi unique des dialogues : les personnages hurlent en permanence et ponctue leur "fuck" de phrases (non non, ce n'est pas l'inverse, il y a probablement plus de "fuck" que de phrase dans le film...).

Bref, pas de variation dans les scènes, pas de modulation du jeu (qui est bon, je le répète, mais tout le temps le même), pas trop de variation dans les dialogues... bref un film TRES répétitif. et la même les meilleurs répétitions lassent au bout d'un moment...

Pour contre-balancer un peu, ce propos assez engagé, allez aussi lire la critique du ptitlu, On était bien dans la même salle, mais ce n'est pas le même son de cloche du tout ;)

Et le jeu de rôle dans tout ça ? : On peut bien sûr utiliser "Le loup de Wall street" comme référence sur le milieu des courtiers de la haute finance, mais aussi pour décrire une odieuse débauche d'un sale PNJ-membre-du-Grand-Capital (ou dans une partie de Vampire, pour les orgies du Sabbat), mais je pense que ce film est surtout une excellente leçon de quelque chose à éviter dans un scénar : la répétition. Même si vos PJ adore le combat, une série de scène d'action sans temps mort les lasseront à un moment ou un autre (même un dungeon crawl comprend des défis variés pour varier les plaisirs), de même avec l'enquête, l'horreur ou simplement les mêmes situations. Si vous voulez garder vos PJ en haleine et leur faire apprécier vos scènes de prédilection, mettez en scène de choses variées.

"Un bel ouvrage sans cesse reprit peut devenir vain, y compris se moquer des nains" (proverbe elfe)

dimanche 12 janvier 2014

Le Hobbit II : la désolation de Smaug


Ca aurait été presque une honte de ne pas parler de "la désolation de Smaug" sur ce blog. Forcément, tout ce qui touche à Tolkien, affecte notre petit monde de rôliste. Alors allons-y pour parler du dernier né de Peter Jackson basé sur l'oeuvre du Maitre.

Le pitch : dois-je vraiment le rappeler ? Bon, ok, pour les deux qui ne suivent pas au fond là... 
Bilbon, le sympathique hobbit de la Comté accompagne Gandalf, le mage gris, Thorin Ecu-de-Chêne, prince nain et héritier du Royaume-sous-la-montagne ainsi que 12 de ses compagnons pour reprendre leur héritage au dragon Smaug qui a fait de la forteresse du clan sa tanière. Leur voyage, parsemé d'aventure (épisode 1 et première partie du film) se termine au dit royaume. L'affrontement avec Smaug est proche...

Ce que j'en ai pensé : C'est toujours facile de tomber dans la critique des oeuvres adapté de Tolkien, tant celles-ci sont complexes et donc difficile à rendre à la perfection. Les Tolkiennistes trouveront toujours quelque chose à redire mais, n'étant pas moi même un intégriste, je passe plus facilement sûr les "écarts". Cela dit, il y a quand même quelques petits trucs qui m'ont paru ne pas faire partie du tableau, un peu comme des bout de noir et blanc dans une toile en couleur. C'est particulièrement le cas de la romance esquissée entre Kili (un des nains, pour ceux qui ne connaissent pas les noms de la compagnie) et Tauriel (une elfe, personnage qui d'ailleurs n'existe pas dans l'oeuvre de Tolkien). Si l'ajout de Tauriel en tant que personnage ne me choque pas plus que celui de la présence de Legolas (qui n'apparait pas avant "Le seigneur des anneaux" chez Tolkien), la possibilité d'une romance avec un nain me parait trop en dehors du canon "tolkienien". J'ai trouvé que le passage où Legolas et Tauriel combattent, que dis-je massacrent, les orcs un peu tiré par les cheveux (si on compare à la difficulté que rencontrent les nains face aux même orcs) mais pas inapproprié. La romance, en revanche n'a pas de sens, tant du point de vue de l'univers que du ton de l'aventure.
Ceci étant dit, j'ai trouvé le film absolument magnifique visuellement (comme le premier, entre autres la grotte des gobelins), principalement au niveau des décors. Lacville est très bien rendue, ainsi que l'antre de Smaug, le reste est également très joli. Smaug est magnifiquement animé et la scène où Bilbon et lui parlent est un excellent exemple d'une rencontre avec un dragon. Bref, du point de vue de l'ambiance, c'est du tout bon.
Pour résumé, malgré quelques entorses au réçit d'origine, j'ai passé un bon moment devant "la désolation de Smaug" et je n'ai pas vu sentis les 2h40 de film. En gros, pas un chef d'oeuvre mais un bon film sans aucun doute.

et le jeu de rôle dans tout ça ? : La question de l'intêret pour le jeu de rôle d'un film sur l'oeuvre e Tolkien ne se pose même pas, en tout cas pour tout ceux qui font un peu de med-fan. Hey les rôlistes ! on est chez nous là ! au coeur même de l'oeuvre qui a façonné le med-fan et donc par extention le JDR en général. Bien sûr que le livre sera toujours un plus mais le film en soit vaut déjà le coup, ne serait-ce que pour se rafraichir la mémoire d'un livre que vous du lire il y a... oulà, oui, tout ça... 
Plus concrètement, je pense que c'est visuellement que le film apporte énormément. Si vous aviez besoin d'inspiration pour un décors fantastique ou une bonne description, pour sûr, l'ami Jackson vous offre une mine de visuel. Si ça c'est pas déjà un cadeau... 

samedi 4 janvier 2014

Le héraut de l'Ouvreur acte III

Après avoir empêcher le Dévoreur, un esprit corrompu, servant de l'Ouvreur, de prendre à nouveau forme, nos jeunes bainiens retrouve leur activités coutumière à Triple-Fléau.

Ibiliss est devenu un patrouilleur régulier, on lui confie régulièrement des missions à l'extérieur. Il constate que Vurosk, le chef violent du groupe d'aspirant qui les talonne en terme de trophée ensanglantés et avec qui ils ont eu maille à partir, se voit également confier des missions de reconnaissance et souvent seul... Lo-kan assiste fréquemment le maitre d'arme et participe même à l'entrainement des soldats régulier. Mirilli et Abaria se voient assignée à des tâches de services pour les officiers mais Béronus, le Magister de la Main Ecarlate et commandant de la phalange stationnée à Triple-Fléaux, requière parfois qu'une des deux cousines l'assiste dans ses travaux.

A noter que Madison, une aspirante-prêtresse de Baine arrive à Triple-Fléaux avec une des dernières caravanes de ravitaillement avant que la neige n'isole le fort. Elle appartenait a un groupe d'aspirant envoyé à une mission assez dangereuse, dont elle est revenue seule survivante mais victorieuse. Elle est affectée au groupe de nos héros jusqu'à la fin de leur service.

Un jour, en plein milieu de l'hiver, le maitre d'arme convoque tous les aspirants pour leur donner une leçon de stratégie élémentaire. Après quelque considérations théoriques le maitre d'arme divise les aspirants en deux groupes : les assaillants, composés de deux équipes d'aspirants (8 combattants donc), et mené par Vurosk, et les défenseur, nos héros (5 combattants). Les défenseurs doivent défendre la réserve du fort contre les assaillants qui doivent leur prendre leur drapeau, à l'intérieur de la dite réserve. Chaque groupe dispose de 30 minutes de préparation avant l'assaut (mais le maitre d'arme ordonne secrètement aux assaillants d'attaquer au bout de 20 minutes seulement, l'ennemi est parfois plus prés qu'on le croit...). Les combats se font avec des armes d'entrainement mais les règles du service s'applique : estropier un adversaire n'est pas interdis et il vaut mieux savoir se rendre quand on est face à plus fort que soi...

L'assaut eut donc lieu et il fut féroce ! A l'aide de pièges subtils et de préparation astucieuses, les ennemis les plus faibles furent rapidement mis or combat, mais nos héros durent quand même faire face à forte partie. Pendant qu'Idriss était engagé dans un corps à corps sans pitié avec Vurosk, Lo-kan affrontait son alter-ego, maitre comme lui du combat à deux armes. Abaria fut surprise par les ressources du malandrin du groupe ennemi et Madison affrontait elle-même un redoutable combattant pendant que Mirilli se livrait à un duel indirect avec le mage sournois du groupe en face. Ce dernier fini par se rendre invisible et tenta de se faufiler dans la mêlée pour s'emparer du drapeau, mais Lo-kan, munie de son épée vigilante, éventa sa ruse. Le groupe, subissant également les assauts des ennemis encore debout, pris donc de grands risques pour l'empêcher de fuir avec leur bannière. Ce n'est qu’après que l'arcaniste eut mordu la poussière que le maitre d'arme déclara la fin de l'épreuve.  Nos héros furent déclarés vainqueurs et le maitre d'arme pointa les manque de chaque groupe, principalement en terme de "renseignements" et de "manœuvres spécial" (il n'est pas faux de dire que les attaquants ont foncé comme des bourrins et que leur seule "stratégie" était d'utiliser l'invisibilité du mage...).

Nos héros furent donc satisfait du sort de la bataille mais inquiétèrent de quelque chose : malgré le coups reçus, qui auraient largement terrassé n'importe lequel d'entre eux, Vurosk était toujours debout à la fin...

Au cours de leur activités au fort, nos jeunes aspirants découvrirent que des choses étranges se passaient autour du temple de Baine dans le fort. Vurosk par exemple s'y rendait fréquemment pour n'en ressortir que beaucoup plus tard. Usant de ses connaissances rituels, Mirilli y découvrit un passage secret qui menait à une ancienne caserne abandonnée dans le fort. Plus inquiétant, de puissants effets magiques y étaient actifs et la caserne, bien qu'inaccessible de l'extérieur, semblait bien aménagée à l'intérieur avec un autel dédié à Baine, des statues de héros de la Main Ecarlate et même un étage qui semblait aménagé... Et magiquement protégé. 

Tout cela bien sûr intrigua nos héros mais un grondement sourd les tira rapidement de leurs réflexion : sortit d'on sait où, un immense golem de fer articule difficilement : "donnez mot passe". 
...
Quel mot de passe ?




image crée par muninsnape : http://muninsnape.deviantart.com/art/iron-golem-19228940

mercredi 1 janvier 2014

Bonne rencontre 2014 !

Pour bien commencer cette année 2014, je commencerai par te souhaiter, che(è)r(e) lecteur(rice) une excellente année 2014 avec beaucoup de points de vie, de coups critiques et de super roleplay.

Mais avant de lancer les dés de 2014, ça ne serait pas mal de débrifer un peu. Pour moi 2013 c'est
- une campagne dark sun (D&D4) terminée
- le premier chapitre de "La valse des mondes" terminé (pas d'inquiétude, les CR arrivent...)
- un bout de campagne de "l'Appel de Cthulhu" commencé (et déjà un perso tué ;) )
- des parties de vampire, warhammer, L5R, Qin, Cobra, DK², backslash, sunthesis, cyberpunk, un zombie maison, star wars, on mighty thews et j'en oublie sûrment...
- des nouveaux jeux/supplément/figurines/tuiles dans ma bibliothèque
- une convention (incant'D100)
- ce blog !

On peut dire que 2013 à été rôlisiquement bien remplie, mais il faut aussi en tirer quelques leçons. Moi j'en retient deux :

* Ma plus grande leçon de 2013 c'est que, vu les contraintes de chacun (changement de travail, agrandissement des familles, déménagement, changement de goût...), les grandes campagne sur des années (IRL) avec un même groupe sur un même jeu sont de plus en plus irréalistes. A titre d'exemple, j'ai fini en catastrophe ma campagne dark sun pour cause de déménagement (le mien) et il m'a fallu presque 10 mois pour conclure un simple chapitre de "La valse des mondes". Je ne regrette pas qu'on y ait passé du temps et que les joueurs aient pu se fondre un peu dans leurs personnages et s'impliquer dans l'histoire, mais heureusement que je n'avais pas vu trop grand...
Il vaut largement mieux prévoir de petites campagne, éventuellement pour les lier entre elles, que de voir trop grand et laisser des campagnes inachevées.

* Les nouveaux jeux sortis apportent de nouveaux systèmes, façon de jouer, ça vaut le coup d'y jeter un oeil et d'en intégrer les bonnes idées dans nos parties. On en reparlera...

Et pour finir quelques souhaits pour 2014 :

- Continuer autant que possible avec mon groupe actuel. Arsène Lupin, Cthulhu, warhammer, peut être "les lames du cardinal", voire la suite de "la valse des mondes" si le Département le veut...

- Améliorer encore ma pratique du jeu, en intégrant des bouts d'autres systèmes

- Que "les lames du cardinales" soient à la hauteur

-  Une convention ou deux (au Grand Duché ?)

et maintenant les fantasmes :
- ajouter quelque partie de star wars saga, DK², dungeon world et d'autres
- publier quelque chose ?

en tout cas bonne rencontre 2014 !