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mardi 9 octobre 2018

L'enfer du Cyberjeu



De septembre 2017 à juillet 2018 j'ai maitrisé (et terminé !), avec un groupe de casusiens, un campagne The Sprawl.

Une fois n'est pas coutume, je ne vais pas remplir des page de compte-rendu, car un compte rendu est en cours sur Casus No (ici), et comme ce n'est pas moi qui l'écrit, j'ai le droit d'en dire du bien.

Je compléterai simplement par le fait que j'ai adoré cette campagne. C'était mon premier jeu motorisé par l'Apocalypse et aussi ma première campagne dans le genre cyberpunk (j'avais déjà quelque one-shot nanochrome à mon actif). 
Nanochrome a été une petite révélation pour moi car avant cela, j'avais un peu laissé de côté le cyberpunk en littérature. J'avais bien entendu vu quelques films (Blade Runner, Matrix...), j'avais aimé, mais pas accroché. Côté JDR, ni shadowrun (trop fantaisy) ni Cyberpunk ne m'avaient transcendé. Avec Nanochrome, je me suis mis à voir et à lire du Cyberpunk. Et j'ai aimé ça. J'ai été appâté par The Sprawl presque par hasard. Ils proposaient la traduction de "augmented reality", un supplément générique pour du cyberpunk, via un série de tables aléatoires pour différent sujets (zone de la ville, nom de personnages, travers de PNJ etc...). J'ai fincencé pour ça. Puis j'ai lu des trucs sur The Sprawl et ça m'a plu. J'ai donc augmenté mon financement pour avoir aussi accès à ce jeu, et bien m'en a pris.

Pour la campagne, je suis fortement inspiré de Nexus (lien en anglais). Ce n'est pas le meilleur roman de cyberpunk que j'ai lu, mais certains éléments m'ont paru assez inspirants. J'ai donc repris la trame globale et quelques PNJs pour en faire la campagne... bon, en fait, je n'ai pas écris de campagne, je me suis inspiré de la trame pour improviser des trucs quand j'en avais besoin. A la lecture, le PbtA m'a paru être vraiment basé sur l'improvisation préparé et j'ai essayé de jouer le jeu. J'avais aussi décidé de faire une vraie séance de création de personnages, comme conseillée par les auteurs (que j'ai la chance de connaitre sur CNO) avec une petite mission, histoire de tâter le terrain. J'ai beau être rompu à l'exercice d'improvisation, le jour J, je n'en menais pas large avec un système que je ne connaissais pas bien (par rapport à d'habitude), une nouvelle "façon de jouer" (pas si différente que ça au final), un genre que j'abordais à peine et en fin des joueurs vétérants de the Sprawl. Et bien ça a été comme sur des roulettes.
Déjà, il faut que je rende hommage à mes joueurs qui ont été super patients, super inspirés et super pro-actifs. Plus que de m'apporter quelques idées, ils m'ont littéralement servis un cadre de campagne et des personnages haut en couleurs sur un plateau ! 
Par ailleurs, je le redis, le système Apocalypse, et entre autre sont implémentation dans The Sprawl, m'a vraiment plu et correspond très bien à ma façon de maitriser (à moins que ce soit mes joueurs qui ait été tellement géniaux que c'est passé crème).
Alors certes ont était nombreux (parfois 6 PJ), certes, on a donner plus d'importance aux phase d'investigations qu'aux phase d'action, certes, les conséquences de "se faire payer" ont un peu été négligées faute de temps, certains joueurs n'ont pas accroché (et j'en suis désolé), mais je pense qu'on a quand même réussi à faire une campagne vraiment intéressante et amusante à jouer. 
On a pu tester quelques petits trucs (deux missions en parallèles, des intérêts parfois conflictuels, des manoeuvres improvisées), mais au-delà de l'aspect technique, c'est l'aspect convivial (les déjeuners, les rires, l'ambiance vraiment ouverte, l'histoire qui prend des chemins imprévus...) et fluide que je retiens de cette campagne.

Un grand merci à mes joueurs qui ont été (je me répète) géniaux et j'espère bien relancer des parties bientôt...
 

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