11ième heure
Danthir Vulsok est un solide représentant de sa race, avec le teint bien grisâtre et la mine bien sévère. Vu le regard qu’il m’a lancé, il n’a pas les drows à la bonne en ce moment. Il va falloir du talent pour le manoeuvrer… Je présente à lui comme un nouvel arrivant qui a passé trop de temps dans l’Outreterre pour se sentir bien au milieux des seuls drows et qui cherche un travail « bien payé » . Soit Danthir a vraiment une dent contre nous, soit ça se voit que je ne suis jamais sortis de Menzoberranzan, car il m’a dit de dégager à peine entré. Ah oui, peut être que m’appuyer sur une arbalète de sa fabrication n’était pour me donner un air populaire n’était pas une bonne idée…
[magnifique échec critique]
Le plan B c’est de me mettre en planque et d’attendre. Si il prépare quelque chose, il va forcément communiquer avec d’autre de nos ennemis.
13ième heure
J’ai pris position dans une ruelle non-loin où je fais mine de mendier. Le temps est long mais je commence a repérer le voisinage. J’ai également un peu de temps pour penser à mon conflit religieux. Je vend des secrets, je vis dans le secret, je cache des secrets. Shar incarne le secret, pourquoi ne lui rendrais-je pas hommage ? cela m’interdit-il de continuer à vénérer la Mère des drows ?
Je suis tiré de mes réflexion par un événement qui attire les badauds.
[événement aléatoire de la journée: une dispute de marchands. Vorghyrn n'en est pas conscient mais ça colle bien avec le thème de la violence dans l'air due à l'influence démoniaque]
Deux charrues tirées par des lézards faméliques se percutent. Les marchands, un humain et une halfeline commencent à s’invectiver. Je suis surpris par la vitesse à laquelle les choses dégénèrent. Il semble que la halfeline faisait du commerce avec nous et qu’elle soit prise à partie par l’humain et les curieux. Un gobelin, entre autre est particulièrement vindicatif et monte habilement les autres colnbluth contre la halfeline. [l'occasion d'introduire un PNJ important] Cette dernière a l’intelligence de fuir en abandonnant sa marchandise avant que les choses aillent vraiment mal et les badauds se font un plaisir de désosser son chariot. Je repère le gobelin dans la foule. Il reste là un certain temps puis rentre chez Danthir. Dommage, j’aurai volontiers eu une conversation avec lui.
16ième heure
Après avoir changé trois fois de place et d’occupation, je vois enfin Danthir sortir avec le gobelin. Les suivre n’est pas facile car il y a peu de drows et je ne peux pas me mêler à la foule, d’autant que le gobelin est soupçonneux. [jet de discrétion difficile] Je parviens toutefois à rester dans leur sillage sans me faire voir et les suis jusqu’à une petite maison très modeste mais décorée de manière assez excentrique. J’ai follement envie d’entendre ce qui va se dire à l’intérieur mais ça implique d’atteindre le toit. J’agrippe mon grappin, mais je me rend compte qu’il ne prendra jamais sur la pierre friable des maisons du coin. De plus une guérisseuse de rue tieffling du coin de la rue m’a vu et prend un air inquiète. Il faut juste espérer qu’elle n’a pas pu distinguer mon visage. [echec encore avec comme manoeuvre "mettre quelqu'un sous les feux des projecteurs. J'en profite bien sûr pour avancer un front où Vorghyrn fini par être identifié comme membre de la maison N'a Shezrizzen]
Je change donc de stratégie et envisage de tirer toutes les informations dont j’ai besoin du gobelin.
Il ne faut pas longtemps pour qu’ils ressortent et se séparent. Je suis le gobelin et tente de m’en approcher assez pour lire ses pensées. Ses pensées superficielles évoque la soif de sang et l’envie de tuer. Charmant. Je n’en saurai hélas pas plus car le gobelin sent l’effet de mon sort. De deux choses l’une, soit, je joue la finesse et j’essaie encore d’approcher nos ennemis, soit je leur montre ce que sont de véritable drows et le gobelin verra du sang… La finesse a du bon, mais ce soir dédaignons-là, il est temps de changer d’approche. Je saisi le gobelin par surprise et l’assomme proprement avant de le tirer dans une ruelle sombre. [une simple série d'initiative et de jet de discrétion, vu que le gobelin n'est pas un vrai adversaire] Curieusement, avec une lame sous la gorge et les menace adéquate, cette vermine résiste moins et me déballe tout l’histoire. L’habitant de la maison d’où sort le gobelin est Gervon, un demi-orc, demi-frère de l’humain que Dinin a fait préparer. C’est lui qui est à l’origine de la vindicte populaire. Il a fermement convaincu six autres figures du quartier de se liguer contre nous. Danthir, mon interlocuteur Jeek, une gobeline artiste, un autre demi-orc fossoyeur, un demi-drow ingenieur, et un drow aubergiste. D’ici peu, une action devrait être menée contre notre comptoir. M’étonnant de la très courte entrevue avec leur hôte, mon gobelin m’informe qu’ils ont un allié secret et que Gervon a donné à Danthir un moyen de directement communiquer avec elle ou lui. Estimant que mon gobelin n’a plus rien d’intéressant à me dire, je ne lui fait pas l’affront de lui faire croire qu’il peut sauver sa misérable vie, mais je le tue proprement, comme promis. Reste ensuite a installer une petite scène pour frapper les esprit et rappeler qu’à Menzoberranzan, les drows font la loi, y compris dans le quartier des étrangers ! Car oui, je pense qu’une politique de la terreur devrait retenir les esprits assez longtemps pour sortir Dinin de là. Je ne pense pas que six marchands et saltimbanques, fussent-ils demi-orc, représentent un véritable challenge pour mes talents à la rapière mais j’aimerai éviter d’avoir a mettre le quartier à sang.[Vorghyrn est passer niveau 3 et à pris la voie de l'assassin à la fin du dernier scénario, forcément, ça se ressent dans sa façon de penser]
Un groupe d’araignée a visiblement assisté à la scène et les pauvre petites sont affamées, mais elles fuientt à ma vue [deuxième événement aléatoire]. L’idéal serait qu’elles ne touche pas trop au corps avant qu’on le trouve. Encore mieux, si je pouvais faire accuser un autre iblith (NdT excrément, utilisé comme une variante péjorative de colnbluth ). Essayons la gobline.
Elle habite dans un véritable taudis et visiblement, elle a une progéniture nombreuse. L’entrée se fait sans problème, par contre malgré mes infinis précautions, un des gamins se réveille et se met à hurler réveillant presque tout le monde [échec de très peu sur un jet difficile]. J’abat le père, qui avait déjà saisi une dague et la mère, qui ne s’était pas réveillée immédiatement. Les petites pestes essaient s’attaque a moi pour me pousser loin des corps encore chaud de leur parents [réaction aléatoire de monstre : tenter de repousser le PJ hors de son territoire. Ici ça se tient], mais que peuvent-ils faire avec leur petits bras d’iblith ? Je les évite sans soucis mais décide qu’ils me seront plus utiles vivants que morts. D’un mots ferme je met fin à leur dérisoire tentative et je leur dit simplement que leur mère n’aurait jamais dû refuser les avance de Jeek. J’ajoute que je ne les tuerai pas eux car ils ne font pas partie du « contrat » mais que leur parents n’aurait jamais dû se moquer d’un des leur. [Vorghyrn n'aime pas tuer inutilement et moi je ne fais pas du JDR
pour faire des trucs horrible, je trouvais que la scène était déjà assez
"sale" comme ça. J'ai trouvé un moyen de concilié mon style avec une réaction cohérente du personnage, ainsi que son trait "pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?"] J’espère bien qu’ils vont répéter ça un peu partout. Je quitte ensuite cette bâtisse puante en espérant ne pas avoir engendrer un groupe de futurs peau-verte épris de vengeance. Reste à maquiller la mort de Jeek en suicide et les graines de la discorde seront semés sans impliqué ma famille.
20ième heure
D’après ce que j’entends, le corps a été découvert, il est temps d’amplifier la rumeur. Quelques verres bien placés dans les bonnes tavernes devraient aider. [activité "propager une rumeur" que je m'autorise en accéléré, avec des effets plus limités]
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