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samedi 13 avril 2019

Log 0010 : les soeurs araignées


02/12/2042 08h 01min 33s

Je viens de recevoir un contact matriciel d’un contact appelées, « les soeurs araignées ». Elles me proposent de les retrouver à "Tête d’acier", un marché éphémère d’exosquelette, dans 30min. Tête d’acier est à 17min de marche avec mon état de forme actuelle, ce qui me laisse le temps de préparer cette rencontre.

Mes recherches indiquent que les soeur araignées se nomment Cybaeo et Obatala. Mes bases de données animales m’indiquent qu’il s’agit de deux genre majeurs d’araignées. Les soeurs sont des mannequins de hautes coutures, d’origine africaine mais d’une ethnie différente de celles de mon corps (à 72,3% d’origine bantou, puis un mélange de 12,5% Yakoma, 8,4% Xhosa, 5,2% hollandais et 1,6% malaisiens). Leur analyse morphologique indique qu’elles sont dans le premier quartile en terme de niveau physique et un humain attiré par les femmes les considérerait en moyenne comme « très attirantes ». Elles ne possèdent pas de cyberware apparents mais ont subit des améliorations génétiques cosmétiques, à minima. Elles sont effectivement deux jumelles. Elles sont issues d’un projet de clonage de Athanor Genetics et ont obtenu leur citoyenneté fédérale grâce au soutient de Genetic Sanity Watch. Elles possède officiellement la franchise de mode haut-de-gamme G+acommo et sont employé comme consultantes pour des biens et services en cours d’approbation par les directives européennes. Elles ont un partenariat avec une personne surnommée « la Mère Babel ».  L’argent a une grande importance pour elles, elles réclament beaucoup et donnent peu.

Ma première sortie me permet d’ajuster les paramètres de plusieurs de mes classifieurs et analyseurs d’environnement, par rapport aux informations théoriques obtenu sur l’euroweb. Ma première observation est que les humains marchent beaucoup plus lentement que moi et n’optimisent pas leur mouvement corporels pour maximiser leur vitesse de déplacement. J’observe également qu’ils me regardent tous. Mes programme psycho-comportementaux m’indique que ce type de regard traduit une surprise voire une animosité envers moi. Il y a 78,9% de risques que mon attitude corporelle soit significativement différente de la leur, ce qui provoque cette réaction négative. J’optimise donc mes routines pour avoir un déplacement similaire aux leur et moins me faire remarquer. Cela plonge mon temps de trajet estimé de 3min et 27s jusqu’à mon objectif.

L’analyse environnementale estime que Matonge doit être en moyenne 1,8 point d’INS (Indice de Niveau Social) en dessous de la moyenne fédérale, avec un interval de confiance de 0,4.  
 
 
Un moyen de locomotion commune appelé « tram » le traverse mais les comparaisons de la diffusion vibrationnelle avec les trams du siècle dernier montrent que celui-ci est équipé d’un moteur a propulsion nano-nucléaire, auquel ont été pluggé des leurre sensoriels pour simuler les anciens trams. Je passe prêt d’un coiffeur et constate qu’il utilise une lotion anhydrique mais dispose d’un diffuseur d’odeur de poil mouillé pour simuler le shampoing. Sur un écran dédié à des courtes séquences visant à pousser les consommateur à acheter des produits, une sorte de dessin animé d’origine américaine ou japonaise propose des accès par puce intradermique a des programmes où le spectateur regarde des humains se reproduire entre eux. Mes analyses indiquent que, outre la diffusion d’un contenu dommageable pour l’image globale des humains de sexe féminin, le message publicitaire laisse à penser que le média utilisé est un ancêtre du nexus personnel appelé « minitel »  et ce, pour éviter de rendre trop visible le media réel. Selon mes estimation, seul 43,7% du public aura une chance de citer la marque et le procédé dans les prochaine 12h. Une analyse de la raison de l’utilisation de ces proxy pour des choses qui n’existent plus m’indiquent qu’une majorité d’humains n’apprécient pas la vision de la technologie. Il me faudra être prudente quand à mon origine. J’optimise donc encore mes routines de simulation du comportement humain.

Je constate la présence de nombreux animaux suivants leur propriétaires dans les rues, y compris des animaux non-natifs de l’état fédéral européen. Une recherche montre que depuis 1 ans et 10 mois environs, la mode est d’être accompagné d’un animal, exotique si possible. Certaines sources suggère que cette mode a été créée pour pouvoir utiliser des drones sans enfreindre la pression sociale et les réglementations concernant la visibilité des technologie post-XXIième siècle. Je décide donc d’appeler mon drone-singe. Pour le désigner en public sans risquer de trahir sa nature, je vais le nommer Fagotin. 
 

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