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dimanche 9 février 2020

festival et morts - épisode 2


Si vous avez manqué le début :

8ième heure
Grâce aux contacts de mon père, j’ai pu en trouver une [une nécromancienne, cf l'épisode 1], une femelle du nom de Ssapriina T’orgh, qui, n’ayant pas l’heur d’être la faern qu’ellar [terme drow désignant le maitre mage d'une Maison noble] de sa maison, vend sans honte ses services. Ca nous met sur une base commune elle et moi, d’autant que Dinin T’orgh, un de ses frères par leur père, me doit la vie suite à la petite vendetta commerciale contre notre maison [cf "Guerre commerciale"]
Quelques questions bien posées à Sorcere m’ont permis d’apprendre que Ssapriina était toujours restée dans l’ombre de Drada, sa soeur, brillante élémentaliste. Drada est devenue l’apprentie de la faern qu’ellar de leur maison alors que Ssapriina a été reléguée à du travail de novice à Sorcere. Probablement une ficelle à tirer… 

14ième heure - entre Eastmyr et les Braeryn
Le festival est un moment où nous, drows, aimons nous montrer. Nous, nos maisons, notre magie, nos talents, notre perversité… tout est prétexte à démonstration. Les maisons nobles en sont particulièrement friandes et, cela fait souvent mes affaires. La maison T’orgh n’est pas très puissante, à vrai dire, elle mérite à peine le qualificatif de « noble », mais elle parade quand même dans son quartier, à la limite de la silencieuse Eastmyr et des puants Braeryn [deux quartiers de Menzoberranzan. Eastmyr est un quartier relativement calme et de classe moyenne/aisée, connu pour permettre des "affaires préives" relativement discrètes/ Les Braeryn est un quartier pauvre où vivent des drows dans la déchéance et même pire: des non-drows !]. A l’image de cette maison. Cela lui coûtera cher, bien sûr, mais le prestige compte plus que l’argent.

Je tâche de repérer Ssapriina. Je fini par la remarquer sur un des chars en grande conversation avec un mâle tout en arme. Chakos T’orgh, le maitre d’arme de la maison. Je ne sais pas ce qu’il vaut une arme à la main, mais il est observateur car il m’a remarqué. La prise de contacte va être plus compliqué que prévu.
Plutôt que de prendre le risque d’attirer l’attention, je fais passer par un garde un parchemin que seule Ssapriina pourra lire. J’espère qu’elle sera réceptive à mon invitation. La réponse ne tarde pas. Elle accepte de me rencontrer mais cela se fera en sa demeure. Cela pourrait être un piège mais j’accepte.

J’allais partir quand les événements commencent à déraper. Un groupe de colnbluths [terme péjoratifs pour parler des non-drows], ayant probablement abusé de quelques mauvais alcool, s’attaque à la procession. L’attaque est subite et ne semble pas préméditée, les gardes réagissent sans discernement et se ruent sur les colnbluths, oubliant leur rôle, je me rend compte alors que le phénomène de violence aveugle qui semble s’emparer de Menzoberranzan doit être à l’oeuvre ici. J’y résiste d’ailleurs moi-même difficilement. Profitant d’un moment pour reprendre mes esprits, je me retrouve face à trois orcs puants l’ail et la viande faisandée. Je m'en défais assez rapidement, mais non sans, encore une fois, attirer l’attention du maitre d’arme, ce qui m’oblige a quitter les lieux prestement. En tournant dans une ruelle, j’entre-aperçois une figure que je ne connais que trop bien : Jeharth ! Mon esprit se brouille à nouveau mais je parviens à garder pied. Je me dirige vers l’ermite, qui m’adresse la parole avec un calme olympien.
"Je vois que vous appréciez mon travail"
"c’est vous qui êtes derrière tout ça ?"
"Moi ? non. Je ne suis que le catalyseur. La substance qui encourage ce que nous avons au plus profond de nous. A propos, j’espère que les migraine sont supportables ?"
J’ai un mouvement de recul. Comment sait-il cela ? Il reprend avec un sourire narquois
"Je peux les apaiser dit-il en sortant un sachet et en me montrant une poudre que je connais bien. Il suffit de le demander gentiment"
"Je pourrais aussi m’en emparer sur votre cadavre"
"Vous pourriez essayer. Et même si vous y arriviez, combien de temps croyez-vous que cela va durer ? Vous avez besoin de moi" 
Il a raison. Pour l’instant, je ne peux pas risquer de le tuer et de mourir empoisonné par sa drogue.
"Combien ?"
"Rien, Le spectacle que vous m’avez offert tout à l’heure m’a suffit." 
Il me tend le sachet et me tourne le dos. Je résiste à l’envie de lui enfoncer ma dague dans le coeur. Plus tard. 
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Résumé "technique"
8ième heure
Grâce aux contacts de mon père, j’ai pu en trouver une, une femelle du nom de Ssapriina T’orgh, qui, n’ayant pas l’heur d’être la faern qu’ellar de sa maison, vend sans honte ses services. 
[suite à un accord avec la maison Barrisson del'Armgo, mon perso peut utiliser une fois par aventure l'activité "faire une recherche" qui se fait normalement entre aventure. Le temps est réduit à 1 jours et c'est un jet d'investigation, pour lequel il peut en plus payer. Cette activité est très utiles et je l'utilise souvent, parfois même pour gérer d'autres situations. D'une manière générale, je recomande l'usage des activités entre aventure pour gérer des demandes de PJ et aussi donner une notion du temps.]
Ca nous met sur une base commune elle et moi, d’autant que Dinin T’orgh, un de ses frères par leur père, me doit la vie suite à la petite vendetta commerciale contre notre maison.
Quelques questions bien posées à Sorcere m’ont permis d’apprendre que Ssapriina était toujours restée dans l’ombre de Drada, sa soeur, brillante élémentaliste. Drada est devenue l’apprentie de la faern qu’ellar de leur maison alors que Ssapriina a été reléguée à du travail de novice à Sorcere. Probablement une ficelle à tirer…  
[j'ai obtenu tout ça par une combinaison de tirages sur le deck de Tarokka et de tirage de situation/sentiment sur des tables aléatoires de la solo toolbox. Reprenons :
- l'élémentaliste dans mes tirages évoque un ou une autre mage. Je pense évidement à une concurrence très drow entre des mages de la même maison.
- un tirage de verbe de situation sur la solo toolbox me donne "envier"
 j'avais au début pensé que l'élémentaliste était la mage de maison et que la nécromancienne voulait sa place, j'ai fait un petit tirage de question/réponse et, non, l'élémentaliste n'est pas la mage de maison, elles sont donc en compétition pour ce titre. Voilà donc la situation]

14ième heure - entre Eastmyr et les Braeryn
Le festival est un moment où nous, drows, aimons nous montrer. Nous, nos maisons, notre magie, nos talents, notre perversité… tout est prétexte à démonstration. Les maisons nobles en sont particulièrement friandes et, cela fait souvent mes affaires. La maison T’orgh n’est pas très puissante, à vrai dire, elle mérite à peine le qualificatif de « noble », mais elle parade quand même dans son quartier, à la limite de la silencieuse Eastmyr et des puants Braeryn. A l’image de cette maison. Cela lui coûtera cher, bien sûr, mais le prestige compte plus que l’argent.
[en préparant la partie, j'avais mis comme scène possible "défilé d'une maison noble dans les rues en signe de puissance. ça m'a paru être le bon moment pour la sortir, en l'adaptant à une maison plutôt faible]

 
Je tâche de repérer Ssapriina. Je fini par la remarquer sur un des chars en grande conversation avec un mâle tout en arme. Chakos T’orgh, le maitre d’arme de la maison. Je ne sais pas ce qu’il vaut une arme à la main, mais il est observateur car il m’a remarqué. La prise de contacte va être plus compliqué que prévu.
[échec de peu sur un jet de perception. Quand un jet est un échec de moins de 5 par rapport au DD, je considère que c'est un "oui, mais" une réussite mais qui attire une complication, immédiate ou future. Ici, introduire le fait que Vorghyrn ait été remarqué permettra potentiellement de créer des complications par la suite, si le besoin s'en fait sentir]
Plutôt que de prendre le risque d’attirer l’attention, je fais passer par un garde un parchemin que seule Ssapriina pourra lire. J’espère qu’elle sera réceptive à mon invitation. La réponse ne tarde pas. Elle accepte de me rencontrer mais cela se fera en sa demeure. Cela pourrait être un piège mais j’accepte. 
[utilisation du sort "illusionary script" de warlock. Un excellent sort pour faire des trucs hors-combat. Le jet de persuasion sur le garde est largement réussi]

J’allais partir quand les événements commencent à déraper. Un groupe de colnbluths, ayant probablement abusé de quelques mauvais alcool, s’attaque à la procession. L’attaque est subite et ne semble pas préméditée, les gardes réagissent sans discernement et se ruent sur les colnbluths, oubliant leur rôle, je me rend compte alors que le phénomène de violence aveugle qui semble s’emparer de Menzoberranzan doit être à l’oeuvre ici.
[deuxième partie de ma scène de la "démonstration de pouvoir d'une maison noble": l'attaque par des gueux. L'occasion est intéressante et s'explique bien des éléments précédents de la campagne, entre autre l'existence d'une éffluve démoniaque qui poussent les gens dans une rage folle]
 J’y résiste d’ailleurs moi-même difficilement. Profitant d’un moment pour reprendre mes esprits, je me retrouve face à trois orcs puants l’ail et la viande faisandée. Je m'en défais assez rapidement, mais non sans, encore une fois, attirer l’attention du maitre d’arme, ce qui m’oblige a quitter les lieux prestement. 
[JS sagesse réussi, mais de peu, j'introduis une petite complication "distrayante": un combat. Rien de particulier à signaler mais en faisant un jet de question réponse pour voir si Vorghyrn a pu être repéré, la réponse est oui. Je confirme donc pour le maitre d'arme que je vais forcément réutilisé dans la suite et pas que passivement]
En tournant dans une ruelle, j’entre-aperçois une figure que je ne connais que trop bien : Jeharth ! Mon esprit se brouille à nouveau mais je parviens à garder pied.
[mon tirage de Tarokka m'avait donné "le druide" qui est la carte qui représente Jeharth, responsable de la diffusion des effluves démoniaques  j'essaie donc de le faire intervenir, d'autant que ça s'y prête avec la situation. Ici, une petite scène de dialogue entre ennemis, me parait intéressante]
 
Je me dirige vers l’ermite, qui m’adresse la parole avec un calme olympien.
"Je vois que vous appréciez mon travail"
"c’est vous qui êtes derrière tout ça ?"
"Moi ? non. Je ne suis que le catalyseur. La substance qui encourage ce que nous avons au plus profond de nous. A propos, j’espère que les migraine sont supportables ?"
J’ai un mouvement de recul. Comment sait-il cela ? Il reprend avec un sourire narquois
"Je peux les apaiser dit-il en sortant un sachet et en me montrant une poudre que je connais bien. Il suffit de le demander gentiment"
"Je pourrais aussi m’en emparer sur votre cadavre"
"Vous pourriez essayer. Et même si vous y arriviez, combien de temps croyez-vous que cela va durer ? Vous avez besoin de moi" 
Il a raison. Pour l’instant, je ne peux pas risquer de le tuer et de mourir empoisonné par sa drogue.
"Combien ?"
"Rien, Le spectacle que vous m’avez offert tout à l’heure m’a suffit." 
Il me tend le sachet et me tourne le dos. Je résiste à l’envie de lui enfoncer ma dague dans le coeur. Plus tard.
[Un seul jet sur cette scène, voir si Jeharth arrive à me convaincre de ne pas l'attaquer, en jouant son rôle de trafiquant, d'autant que Vorghyrn a une dépendance à sa drogue depuis le dernier scénar. j'ai fait un jet de persuasion inversé : 1D20 + son bonus en persuasion - mon bonus en sagesse + 4 parce que je suis dépendant, l'objectif est de faire 13+ pour oui et 7+ pour un oui mais. C'est le mode de fonctionnement des interaction sociales de la solo toolbox pour les PJ. A noté que j'aurais aussi pu faire un JS volonté mais j'aime bien l'idée d'inverser le jet social. Il réussi, je me soumet donc à sa demande] 

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